Nous allons voir dans cet article que les rues de notre village ont évoluées en fonction des périodes de l'histoire. En effet les vieux noms de rues apportent parfois des renseignements utiles sur la vie d'autrefois. Ainsi l'étude des différents plans, cartes, cadastres existants sur la commune nous permet d'en connaître un peu plus sur l'histoire locale.
La précision de certain plan nous permet également de constaté le nom de nombreux lieux dits et de chemins communaux.
Au sommaire :
» Haspres avant la révolution
» La révolution
» Le plan de 1810
» Le plan de 1851
» L'influence de la III° république
» Les bienfaiteurs de la commune
» L'influence des deux guerres
» Haspres s'agrandit
» Voie et voyette
» Lotissement Arthur Brunet
Les premiers éléments à notre disposition sur les noms des rues de notre village remontent à 1574. Effectivement figurent sur les documents des rentes foncières de l'époque : la rue de la Sainte Fontaine, grande rue vers Cambrai, rue de la fontaine, grande rue revenant de la rue de la fontaine à la place des Quesnes, la place des Quesnes entre deux ponts, au delà du pont Becquerel, rue de Saulzoir, rue de Fleury, rue de Valenciennes, rue du four, rue du Maulteau, rue des Plancques, rue du Hen, rue Bedart revenant de la rue du Hen, rue de Fleury.
Le premier document que nous allons étudier est un plan de 1759 "Plan de la Franche Ville d'Haspres et prévôté le comte" - collection particulière Monsieur TURPAIN.".
Il est interessant de constater la présence de deux zones marécageuses. Le premier marais en amont de la Selle entre les chemins Haut et Bas de Saulzoir, le second en aval de la rivière encore connu aujourd'hui sous le nom du quartier du marais. Nous constaterons au passage que le coude de la rivière à cet endroit a été modifié lors de travaux d'aménagements en 1809.
Nous constatons également qu'a cette époque seul deux ponts traversaient la Selle dans l'artère principale du village : le pont dit "pont du moulin de blé" et le pont du tordoir appelé aussi pont Bequerel.
Il y avait à Haspres de nombreux chemins, dont la plupart existent toujours. Notons au passage quelques chemins appelés "Wareskay", dont l'ortographe peu varier en warechaix, warescais, wareschel. Ce mot désigne une sorte de terrain vague impropre à la culture, ou le petit bétail peut paître.
Le chemin de Vandelerue (chemin devant les rues) devriendra plus tard la rue Jules Guesdes (fondateur du parti ouvrier français).
La petite chasse du marais, a proximité du marais qui existe toujours à cette époque. ( première partie de la rue Pasteur ).
La ruelle Jauray ( rue Voltaire ), la ruelle Tacquet ( rue Faidherbe ), La rue Duhin ( rue Paul Bert ). L'origine de ces noms n'est pas évidente à établir, comme le dit Guy Morelle : "On donnait parfois à un quartier ou à une rue le nom d'un de ses habitants". Toutefois l'inventaire sommaire des archives de la prévôté nous donne d'intéressants renseignement comme celui-ci : "Nouveau bail (9 septembre 1595), à Noël Toteau, de la cense de la chace du maret nommé Jauray"
La ruelle Tacquet au matrau allante au marais parc à jonqs de la grande rue de Fleury, prend ce nom probablement parce que la famille Tacquet y était installée : la veuve Christophe Tacquet en 1619, Nicolas Tacquet en 1620 puis Arnould Quarrez en 1698.
La rue du four, elle s'appelait ainsi car il s'y trouvait un four à usage commun. ( rue Jules Ferry ).
Rue et chemin de Fleurie ( rue Arthur Brunet et Vaillant Couturier ).
Warekay de derrière les champs ( rue Lodieu ).
Rue et chemin de Thyant ( rue de Thiant ).
Rue et chemin de Valenciennes ( route de Valenciennes ).
Place ( Place Gabriel Péri ).
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Sur cette vue, un groupe d'enfant joue sur l'ancienne bascule communale. Celle ci permettait de peser le contenu des chariots. Ci dessous un ticket de pesé. | |
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Wareskay ( rue Raoult ).
Rue de Saulzoir ( rue Jules Boucly ).
Place des chesnes ( Place de la Liberté ).
Rue des Planques ou "des planches", on appelait ainsi cette rue, car deux fossés se jettant dans la Selle longaient la rue. Des planches enjambant ces fossés permettaient aux riverains de rentrer dans leur maisons. ( Rue Gambetta ). Il existait autrefois dans la première partie de cette rue, une petite place nommée la place aux oisons.
Rue de la fontaine ( Inchangée ).
Rue du Sacq "oumalet" ( c'est aujourd'hui une ruelle sans nom ).
Rue de Cambray ( rue Waldeck Rousseau ).
Rue de la Sainte Fontaine ( rue Clément Godart ).
Rue de la chantrainne ( Rue Isabeau Meresse et Camille Desmoulin ). Chanterainne ou Canteraine, nom donnée au rue des bords de Selle ou l'on entend le chant des grenouilles (rainette). Un terrier de 1750 nous donne les informations suivantes : La rue dict canterainnes, venant du pont battie sur la rivière pour la commoditée publicques dudit Haspres. Nota que dans la ditte rue a été pris un boittellet de terre, tenant audit rempart à la ditte rivière, et au resta de la ditte rue, cobntenant vingt et cincqs pieds de largeure, pour la commodittéz publiques : pour aller et venir aux jardins et héritages y tenant, et pareillement aussi à la rivière, pour la commoditéz de la communautée du dit Haspres a été battie en 1731 pour raisons convenables.
La ville : représente le centre ville, là ou se trouve la prévôté, le cimetière, l'école des filles (aujourd'hui le square du monument aux morts), l'église et l'Hôtel de ville.
En italique se trouve le nom de la rue connue en 2006.
La révolution va amener son lot de changement dans l'administration des communes de France. Tout d'abord un décret du 25 vendémiaire An II (16 octobre 1793) invite les communes à changer leur dénomination, dans le cas où leur nom évoquerait un symbole de l'ancien régime (par exemple Saint Aubert). Il en va de même pour les noms des rues. Sous l'Empire la tension révolutionnaire retombée, quelques communes revinrent à leur nom antérieur. Enfin Louis XVIII ordonna le rétablissement des anciens noms des communes portant encore leur nom révolutionnaire.
Ainsi à Haspres on baptise le chemin neuf - rue Lazare Carnot (qui deviendra sous la III° République la rue Emile Zola), le chemin vert devient la rue Mirabeau, la rue chantrainne devient la rue Camille Desmoulin, la place des chesnes devient la place de la liberté.
On constaste sur le cadastre de 1810, la création de la rue de la grande Chasse ( première partie de la rue Victor Hugo). Un projet de détournement du cours de la Selle est alors à l'étude.
La rue Duhin porte le nom de rue du bien (actuelle rue Paul Bert).
La Place (Place Gabriel Péri) qui ne porte pas de nom sur le plan de 1759, est à présent dénommé la place du Canard. Il existait à l'angle de la place et de la rue de Fleurie, une auberge appelée "l'auberge du canard".
La rue et chemin de Fleury s'appelle la rue de Denain, probablement lié à l'importance que Denain prenait à cette époque.
Les rues de la petite chasse et la ruelle Jauray portent toutes les deux le nom de rue du marais
On notera à cet époque l'ortographe de la rue Taquet et de la rue du Hin.
La rue du four devient la rue des pilliers (rue Jules Ferry).
Le Warekay de derrière les champs devient la rue de la Vierge.
La rue de la fontaine devient le quartier des Houzards. Après la defaite de Napoléon à Waterloo, un détachement de cavalerie Russe est venue camper sur les rives de la Selle à l'endroit du jardin public (surnommé également le Bois Gosse).
La Rue de Cambray devient la rue Dellebaille, Guy Morelle précise que l'on nommait cette rue à cause de la présence d'un "ballodrome", hypothèse à laquelle je ne crois pas. Pour ma part, je pense que cette rue ce nommait ainsi, à cause de l'ancienne porte (barrière) qui permettant d'entrer et sortir du village.
Le Wareskay derrière la rue de Saulzoir prend le nom de la rue de derrière les champs. A cet endroit ce trouvait les fossés protégant notre village.
La rue de la chantrainne prend l'appelation rue du Parc. Le parc était l'endroit ou les moines venaient faire leur promenade au temps de la prévôté.
La partie de la rue de Thiant située derrière la cense de maugré prend l'appelation de la rue de la fosse aux chevaux car elle menait à un equarrissage.
C'est sous l'influence de la III° république (période 1870 - 1940) que les changements vont être les plus nombreux. A partir de 1913 la dénomination de certaines rues va de nouveau changer. En effet le conseil municipal désireux de temoigner reconnaissance aux bienfaiteurs de la communes ainsi qu'au "grands dont la république s'honore", décide de changer le nom de certaines rues du village.
La rue des hussards devient la rue Chanzy en hommage aux actes de bravoures du Général Antoine Alfred Eugène CHANZY pendant la guerre de 1870 devant l'armée prussienne.
La rue des planches supérieure devient la rue du Général André ( inchangée en 2006 ). Issu de polytechnique, il prend part part à la guerre de 1870. Plus tard il se fait remarquer par son opinion anticléricale. Ministre de la guerre dans le gouvernement d'Emile Combes, le Général André est surtout resté célèbre, suite à l'affaire des fiches (novembre 1904) de renseignement qu'il avait fait établir sur les opinions religieuses des officiers républicains.
La rue des planches inférieure devient la rue Gambetta. Léon Gambetta, avocat devenu célèbre sous le second Empire par son opposion à Napoléon III. A la chute de l'Empire, grand orateur et patriote il proclame la République et organise la défense nationale.
La rue de la fosse aux chevaux devient la rue Thiers. Adolphe Thiers, grand homme d'état du XIX° siècle, prend part à la révolution de 1830, ministre sous Louis Philippe, chef de l'opposition sous le second Empire. Il devient à 74 ans, président de la république en 1871. Il travaille activement au relèvement de la France.
La rue de la vierge devient la rue Lodieu, en hommage au dévoué Docteur Lodieu de Saulzoir.
La rue Jules Guesde . Jules Bazile dit Jules Guesde, fondateur en 1882 du Parti ouvrier, il est élu député de Roubaix en 1893. En 1905 il participe à la création de la SFIO (Section Française de L'Internationale Ouvrière). Il devient ensuite ministre d'état en 1914.
La rue Duhin devient la rue Paul Bert . Docteur, scientifique, puis politicien, Paul Bert est le père fondateur avec Jules Ferry de l'école gratuite, laïque et obligatoire. A cette époque, la misère était omniprésente dans les villes et villages, l'analphabétisme était la règle, le nationalisme belliqueux. Nous ne retenons de l'histoire que ce qui est écrit dans les manuels scolaires. Hélas nous pouvons également préter à Paul Bert des propos nauséabonds sur la hiérarchisation raciale.
La rue Taquet devient la rue du Général Faidherbe . Louis Faidherbe, lillois d'origine, polytechnicien et officier sert successivement en Algérie, en Guadeloupe, revient en Algérie, puis devient gouverneur du Sénégal. Prend part au conflit de 1870, ou il remporte plusieurs victoires sur les Prussiens.
Sur un plan de 1874, la rue Notre Dame qui conduit à la chapelle Notre de Dame, devient la rue Voltaire.
La rue de la ville devient la place de la ville, puis la rue Jean Jaures . Homme politique, il adhère au parti ouvrier et lutte pour le mouvement socialiste. Fondateur du journal l'humanité il participe à la création de la SFIO. Opposant de la guerre, il meurt assassiné en juillet 1914 par un nationaliste Raoul Vilain.
La rue de la Balle devient la rue Waldeck Rousseau . Pierre Waldeck Rousseau fervant républicain est avocat. Il se fait élir député en 1879, puis devient ministre de l'intérieur sous Gambetta. Il combat en 1905 la loi de séparation de l'église et de l'état qu'il juge dangeureuse.
La rue des piliers devient la rue Jules Ferry. Républicain, Jules Ferry s'oppose au second Empire. Maire de Paris en 1870, il a la charge du ravitaillement de la capitale pendant le siège de l'armée Prussienne. Nommé ministre de l'instruction publique, il est l'instigateur des grandes lois de l'école. Comme Paul Bert, on ne peut occulter certains de ses propos sur la hiérarchisation des races. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures [...] Ces propos l'opposeront vivement à Clémenceau en 1885.
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Les Nègres [....] sont bien moins intelligents que les Chinois, et surtout que les | ||
Mais en outre, le dit chemin a fait l'objet d'un procès verbal de reconnaissance dréssé le 1° mars 1847 sur lequel on lit les indications suivantes : | ||
N° 7 de la voie du doyen, ce sentier part de la voie Botte passe derrière les haies du village, va prendre la rue de la fosse aux chevaux. La longueur est de 100 mètres et sa largeur d'un mètre. Ce procès verbal de reconnaissance a été publié, et resté déposé pendant un mois à la mairie d'Haspres et aucune réclamation n'a été faite à son sujet. | ||
A la suite de cette enquête le conseil municipal d'Haspres par la délibération du 8 mai 1847 a décidé qu'il y avait lieu de déclarer chemins ruraux, les voies et sentiers compris audit procès verbal de reconnaissance et au nombre desquels se trouve la voie du doyen. | ||
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On rebaptise la rue de la grande chasse la rue Victor Hugo, célèbre écrivain du XIX° siècle, quand à la rue de la petite chasse elle prend l'appelation de rue Pasteur, en hommage au célèbre scientifique.
La rue de derrière les champs sera dédiée en hommage à Charles Raoult.
La rue de la Sainte Fontaine devient la rue Clément Godart. La rue du parc (rue des anes en 1906 ?) rend hommage à Isabeau Meresse.
Clément Godart et Isabeau Meresse sont des membres bienfaiteurs tout comme Charles Raoult, leurs noms sont gravé sur une plaque murale dans les escaliers de la mairie.
N'oublions pas Jules Boucly, instituteur né à Haspres qui a donné son nom à la rue de Saulzoir.
A partir de 1905, étant donné que le nombre de maison d'habitation sont en trop petit nombre par rapport à la popultaion ouvrière, un projet de création de maison ouvrière sur le terrain de l'équelette est débattu au conseil municipal. La vente des terres de l'équelette verra quelques années plus tard, la naissance d'un lotissement avec la création de nouvelles rues.
Le chemin de Noyelle se transforme en rue de la couture. Le mot "couture" désignait autrefois des terrains restés à l'état de jardin.
La rue de l'équelette prend le nom de la rue des alliéès, ce nom est donnée en 1914 à l'alliance des pays vainqueurs de l'Allemagne.
La rue de denain est segmentée en deux rues : la rue Vaillant Couturier en mémoire de Paul Vaillant Couturier, écrivain, journaliste et homme politique et la rue Arthur Brunet en mémoire du Denaisien Arthur Brunet arrêté et fusillé en 1941 par les Allemands.
Toutefois en 1941, la municipalité est priée de faire disparaitre toutes appellations qui évoquent une idée de la III° Internationale. Ainsi la rue Vaillant Couturier reprend son ancienne appellation de rue de Fleury. L'école maternelle adopte le nom de Michelet.
Après la victoire des alliés sur l'Allemagne Nazi, la rue Thiers devient la rue du 8 mai 1945. Dans cette rue, se tient un petit ilot de maison dit coron de la Guadeloupe. Je ne suis pas certain d'en connaitre l'origine. Jadis, s'y tenait un petit café tenu par Lucie Dubus dit "Lucie Quinneul".
Le 7 décembre 1944, la place du canard, prend le nom de Place Gabriel Péri en mémoire de Gabriel Péri, homme politique et resistant pendant l'occupation Allemande, il est fusillé en 1941. Il en va ainsi du tronçon de la rue de Villers compris entre la chapelle et la rue Mirabeau qui prend le nom de rue Pierre Brossolette
En 1934, par suite du rachat de terrain à la Compagnie du Nord (cédé en 1883), la construction de maisons ouvrières dans le marais va occasionner la création de nouvelles voies. La rue Roger Salengro ( homme politique né à Lille ) est créée dans le prolongement de la rue Emile Zola (écrivain célèbre du J'accuse).
En 1937, pour faire face à la pénurie d'habitation qui pèse lourdement sur la population, la municipalité procéde à l'aliénation de terrain pour la construction ouvrière au lieu dit "les Vallées". En 1944, afin de perpétuer la mémoire des hommes morts au service de la résistance, la rue de l'obette porte le nom de rue Gustave Melon. Toutefois en 1945, la commission departementale des monuments naturels et des sites refuse d'emettre un avis favorable au changement de dénomination de la rue du lotissement de l'Obette car elle présente un souvenir à caractère local.
En 1959, le conseil municipal décide de nommée rue Marcel Cachin le chemin bordé de maison allant de la rue Jules Boucly au terrain de football. Par ailleurs le conseil décide de donner au terrain de sport municipal le nom de "Stade Léo Lagrange" en hommage au ministre des sports et de la jeunesse, mort pour la France durant la seconde guerre mondiale.
Au début des années 70 le projet de construction de la cité Aragon (poète, écrivain et journaliste) amène la création de nouvelles voies : la rue Aragon, la rue Edouard Leveugle (inaugurée en 1989) ainsi que la rue Edgar Quinet (écrivain, philosophe et historien du XIX° siècle).
Quelques mots sur Edouard Leveugle, dont la stèle commémorative repose dans le square du monument aux morts. Il est né à Haspres le 24/11/1933. Son père était directeur dans une usine textile à Chomérac. Il est tué en Algérie le 21/08/1958.
N'oublions pas la cité Ambroise Croizat, la rue Julian Grimau, l'impasse Audin.
La séance du conseil municipal du 6 juin 1895 relate une anecdote interessante au sujet d'une réclamation portant sur la fermeture par le Sieur Bailleul d'un sentier dit "Voie du Doyen"
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Il résulte des renseignements reccueillis que la voie du doyen existe depuis les temps immémorial. Le fait est attesté par toutes les personnes agées de la commune qui ont toujours connu et pratiqué le droit de passage. | ||
Mais en outre, le dit chemin a fait l'objet d'un procès verbal de reconnaissance dréssé le 1° mars 1847 sur lequel on lit les indications suivantes : | ||
N° 7 de la voie du doyen, ce sentier part de la voie Botte passe derrière les haies du village, va prendre la rue de la fosse aux chevaux. La longueur est de 100 mètres et sa largeur d'un mètre. Ce procès verbal de reconnaissance a été publié, et resté déposé pendant un mois à la mairie d'Haspres et aucune réclamation n'a été faite à son sujet. | ||
A la suite de cette enquête le conseil municipal d'Haspres par la délibération du 8 mai 1847 a décidé qu'il y avait lieu de déclarer chemins ruraux, les voies et sentiers compris audit procès verbal de reconnaissance et au nombre desquels se trouve la voie du doyen. | ||
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Terminons cet article par la construction du lotissement en haut de la rue Arthur Brunet. En effet après une longue attente suite à des fouilles archéologiques, 2006 vera la création à Haspres de cinq nouvelles rues : Rue de l'Aubette, Rue des Bord de Selle, Rue du docteur Albert Schweitzer, Rue du Traité de Rome et enfin la rue Lucien Jonas.