1872
> Les transports industriels et autres incombant à la population locale ont occasionné des dommages considérables au pavage de la chaussée reliant Haspres à Solesmes. L'agent voyer en chef signale la nécessité de reconstruitre sur une largeur de 4 m 50, la chaussée qui, avec sa
largeur actuelle de 3 m, ne peut résister à la circulation considérable qu'elle est appelée à desservir.
1873
> Le Sieur Edouard Ledieu, cultivateur à Haspres, installe un four à chaux permanent à l'Obettte, le long de la route n°45 reliant Haspres à Denain.
> L'urgence des travaux à entreprendre sur le chemin vicinal d'intérêt commun n°85, de Solesmes à Haspres revient de nouveau à l'ordre du jour des délibération du Conseil Général. En effet on peut s'apercevoir de l'utilité importante de ce chemin, ou la circulation s'est établie, pour
le service des usines et le charbonnage des mines de l'arrondissement de Valenciennes. Le traffic atteint des proportions supérieures à toutes les prévisions. Le roulage qui, de Solesmes se dirige vers Denain, abandonne la route départementale n°10, le chemin de grande communication n°70
et préfère le chemin n°85, établi dans la vallée de la Selle, à déclivités insensibles.
1876
> Cette année reste inoubliable dans nos mémoires, suite à un terrible ouragan, le vieux
clocher est détruit. Le vieux clocher gothique d'Avesnes le Sec subit le même sort.
> Election d'un délégué et d'un suppléant en marge de l'éxécution de la loi du 2 aout 1875 sur les élections sénatoriales : Henri Cossiaux est proclamé délégué, Pierre Ambroise Mercier est nommé suppléant.
1877
> Le 15 juin,la foudre s'abbat sur un bâtiment à usage d'école communale, les dégats sont estimés à 200 francs couverts par la compagnie la providence. (SRC : écho de la frontière)
1878
> Monsieur Louis Laitand, musicien demeurant à Saulzoir est nommé chef de la musique communale d'Haspres.
> Construction d'un pavage de 627 mètres pour un montant de 17.000 francs sur le chemin vicinal n°7 d'Haspres à Thiant. Ce chemin devant servir de future voie d'accès à la gare centrale d'Haspres.
1879
> Le futur tracé de la ligne de chemin de fer Valenciennes - Laon, envisage de traverser le territoire d'Haspres.
> Elargissement du pont sur la selle (anciennement le pont du moulin, aujourd'hui le pont de ciment).
> Testament de Charles RAOULT visant la création à Haspres d'un bureau de bienfaisance.
> Subsitution au chemin vicinal d'Haspres à Thiant d'un pavage à l'empierrement d'une lacune de 1270 mètres non comprise dans le réseau subventionné. Ce chemin devait servir d'accès à la gare centrale d'Haspres située sur la ligne férée de Valenciennes au Cateau.
> Le chemin d'intérêt commun N°85 présente, à l'entrée de la commune d'Haspres, des sinuosités qui en rendent le parcours difficile et dangereux. Les agents voyers ont profité de l'exécution de travaux de grosses réparations sur le dit chemin, pour procéder à son redressement,
combler et faire disparaître une ancienne carrière très dangereuse pour les voyageurs.
> Demande de classement dans le réseau subventionné, du chemin vicinal n°6 (rive gauche de la Selle, reliant les communes de Montrécourt à Lourches) pour une dépense de 4.500 francs.
1880
> Importante crue de la selle, vote d'une aide au secours des inondés.
1881
> Suite à de nombreuses plaintes des riverains, le conseil municipal étudie la possibilité de paver la rue de la Vierge du côté du chemin de Grande Communication n°45. Le montant des travaux est estimé à 1700 francs. La commune ne pouvant couvrir cette dépense, le conseil accepte un don de Messieurs César et jules Caullet, Ambroise Mercier et Henri Cossiaux.
Les travaux sont confiés à Monsieur Blas, entrepreneur à Saint Martin.
1884
> Valenciennes est relié au Cateau par une ligne de chemin de fer passant par Haspres (projet de 1879).
> Décision du conseil municipal de créer à Haspres un
bureau de poste et d'y installer le service télégraphique.
> Construction d'un caniveau dans la rue des planches, permettant de supprimer le fossé qui infecte la rue par suite des eaux sales qui y séjournent continuellement.
> Petition de Messieurs Brouta et Dupuis, qui se plaignent de l'état d'impraticabilité dans laquelle se trouve la rue de la fontaine et qui est une cause d'insalubrité pour les riverains.
1885
> Pavage de la rue de la sainte fontaine et de la rue de derrière les champs.
> Projet de contruction d'une bascule communale
1886
> Vote des crédits nécessaire à l'installation du service télégraphique.
> Le 8 juin, la foudre est tombée sur la maison du Sieur Gosset, tailleur, electrocutant au passage deux apprentis. (SRC : Echos de la Frontière).
> Le 22 février, Ernest Lestoille présente au conseil municipal, un plan et un devis dréssé par Monsieur Arthur Delvigne architecte à Cambrai pour la reconstruction partielle du presbytère
1887
> Le 25 janvier, ouverture du service télégraphique dans le bureau de poste.
1888
> Emprunt de 7888 francs au credit foncier de France, relative à l'amélioration de certaines rues du village devenues impraticables. Les améliorations consistent 1° à construire un aqueduc en maçonnerie dans la rue des planches, 2° construction d'un pont charretier sur la Selle dans la même rue, 3° construction de trottoirs dans les rues de la vierge et du marais, 4° du pavage de la rue de la vierge.
> Drame des Pêcheurs d'Islande : demande de secours en faveur des familles des 165 marins morts à la pêche à la morue.
> Vote d'un crédit, pour procéder aux réparations urgentes du presbytère.
1889
> Construction d'un aqueduc dans la rue des planches par Ferdinand Tonnoir, maître maçon à Haspres.
> Grève opposant les ouvriers tisseurs d'Haspres à Napoléon Cossart, fabricant de tissus.
> Le 22 février, Ernest Lestoille présente au conseil municipal, un plan et un devis dréssé par Monsieur Arthur Delvigne architecte à Cambrai pour la reconstruction partielle du presbytère
1890
Les manoeuvres du 1° Corps - Armée du Nord, l'objectif des manoeuvres étant la reproduction de la campagne de 1870.
Les manoeuvres de brigade de la division Maurand ont eu lieu le 3 septembre dans la vallée de la Selle. La 2° brigade (Général de Conchy) occupait Villers en Cauchies et deux petits bois dominant Haspres. La 1° brigade (Général Chauvenet) occupait Haspres.
L'hypothèse était que la 1° brigade, appartenant à une armée qui a franchi la frontière entre Maubeuge et Valenciennes, marche sur Cambrai par Maing, Thiant, Haspres et Villers et Cauchies.
La 2°, appartenant à un corps d'observation concentré entre la Sambre et l'Escaut, reçoit l'ordre de marcher sur Cambrai par la chaussée Brunehaut.
Les deux brigades se rencontrent, se disputent la chaussée, et la seconde finit par refouler la première sur la Selle près d'Haspres.
Le 7 septembre, le 1° corps d'armée cantonné au NE de Cambrai, s'est mis en marche en deux colonnes et a opéré une marche stratégique.
La 1° division, avec le général Billot en tête, a pris à gauche par Iwuy et Haspres; la 2°, avec le général Loizillon en tête de l'avant garde, a pris par Neuville Saint Remy et la chaussée de Brunehaut.
Le programme de la journée portait qu'un corps détaché de l'armée ennemie ayant investi Maubeuge menaçait en même temps Valenciennes et le Quesnoy. Le 1° corps de l'armée française venant de l'Ouest franchit alors l'Escaut près de Cambrai et se dirige en deux colonnes par Villers
en Cauchies vers Artres pour surveiller l'ensemble des deux villes menacées.
Quand les deux têtes de colonne du 1° corps atteignent la Selle, un parti ennemi prend hypothétiquement position vers Solesmes et canonne la colonne de droite. Le 1° corps fait aussitôt face à droite et se déploie entre les rivières Herclain et Selle.
> Le 25 avril 1890, dans l'après midi, un violent orage éclate. Après une pluie torrentielle d'une demi heure, il est tombé pendant 20 minutes de la grêle en si grande quantité, qu'en certains endroits il y en avait plus de 10 centimètres d'épaisseur sur le sol. Les feuilles et les fleurs des arbres
fruitiers ont été littéralement hâchées. La récolte des fruits et des légumes est perdue.
1891
> En mars 1891 la société des chemins de fers économique du Nord présente le projet de création d'un chemin de fer d'intêret local à voie étroite d'Haspres à Solesmes qui traverserait la vallée de l'écaillon par les communes de Verchain, Capelle, Escarmain et Vertain.
> Vote des travaux à réaliser aux abords de l'abreuvoir suite au devis de 600 francs réalisé par M. Caullery agent voyer à Bouchain.
> Réception définitive des travaux de construction de trottoirs au fil d'eau pavés dans les rues des Pilers, Duhin, Notre Dame de la Vierge et de la gare. Le montant des ouvrages exécutés s'élève à 3058,22 francs y compris les honoraires des agents voyers.
> Vote de l'exemption de la taxe militaire pour les jeunes indigents se trouvant dans une situation très précaire.
1892
> Le rapport de l'agent voyer cantonal informe que la commune d'Haspres a été autorisée (en 1889) a contracter un emprunt de 7888 francs au Credit foncier de France pour exécution des travaux suivants : construction de trottoirs avec fils d'eau pavés dans les rues des Piliers, Duhen, Notre Dame, de la Vierge et de la gare. Ces travaux auront pour effet d'assainir et d'améliorer les rues formant les principales artères de la commune desservant de nombreuses habitations ouvrières. Le marché de gré à gré est souscrit avec l'entrepreneur Lucien Leleu.
> Pavage de la rue du Parc (Isabeau Meresse)
>
Relevé des commerces et fabriques du RAVET ANCEAU de l'époque.
1893
> Pollution de la
Selle par les fabriques de sucres, et industriels du tissage.
> Demande de classement en vicinalité de la rue de Thiant formant prolongement du chemin vicinal ordinaire n°7.
1895
> Construction de la
mairie et d'un bureau de poste.
> Le 21 juillet, Monsieur Hazard curé de la paroisse d'Haspres sollicite le conseil municipal, afin d'obtenir l'autorisation de batir une annexe au presbytère pour le logement du vicaire.
1897
> Projet d'alignement de la rue de Saulzoir.
> Crise industrielle du tissus.
> Aout : Les rats font des ravages dans toutes les communes du Cambrésis.
1898
> Projet d'installation de l'éclairage électrique
>
Projet d'arrété sur les dépots de fumiers et immondices
> Au mois de mai, visite pastorale de Monseigneur Sonnois, Archevêque de Cambrai. Voici quelques phrases relevées lors de sa visite :
Puisse ce fléeau local et régional, qui appelle le travail du dimanche disparaitre du pays de valenciennes.,
Quand donc la paroisse
d'Haspres sera t'elle dotée d'un clocher digne d'elle ?
1899
1900
> Suite à la demande de Monsieur l'instituteur Devillers, un crédit est accordé pour l'achat d'un uniforme à la
société de gymnastique.
© 2019 - Olivier LEGRAND