Le XV° siècle s'achève, Louis XI mort en 1483 n'a pas réussi à rattacher à la couronne de France le comté de Flandre, le Hainaut et l'Ostrevant. Charles VIII lui succède. Avec le XVI° siècle commence à vivre celui qui deviendra le célèbre et quelques peu enigmatique Charles QUINT, né à Gand en l'an 1500. Charles succède à son père Philippe le Beau à l'age de 5 ans comme comte de Flandre. En 1516 il reçoit en héritage de ses tuteurs Isabelle et Ferdinand, le royaume d'Espagne, et en 1519 il reçoit l'héritage de son aïeul l'Empereur Maximilien. Ainsi c'est sous la domination espagnole qu'allait vivre le Hainaut et donc Haspres pendant près de deux siècles.
Haspres situé à la croisée des routes de Cambrai et de Valenciennes allait encore connaître toutes les misères laissées par les troupes de passage. Celles ci allaient jusqu'à réclamer une contribution de guerre en échange de la sauvegarde des biens et des habitants du village.
1510 - Lettre de MAXIMILIEN I° à sa fille MARGUERITE D'AUTRICHE
En 1511, l'abbé Asset essaie de s'emparer en vain des biens de l'hôpital (fondé en 1218 par Odon), alors désigné sous le nom d'hôtellerie.
En 1515, François I° succède à Louis XII.
Vers cette époque, la France et son roi se trouve exposée à un nouveau péril, Charles Quint (Charles le cinquième). Celui ci réunit plusieurs héritages : l'Autriche, les Pays Bas, la Franche Comté, l'Espagne et ses colonies d'Amérique, Naples. Il devient en outre empereur germanique. La lutte devient inévitable entre lui et François I°, et notre région aura de nouveau à en souffrir.
Un arrêt du 15 mars 1519 révoque Dom Guillaume Caullier, alors prévôt de la ville d'Haspres. Il est remplacé par Dom Payen. A cette époque le revenu de la prévôté s'élève de 15 à 16 miles livres et que le prévôt assiste aux états provinciaux et aux synodes diocésains.
Charles Laurent nous raconte ceci : En 1519, un scandale qui emeut toute la prévôté, éclate à Haspres. Caulier, moine de St WAAST, s'intitule prévôt d'Haspres; il prétend que son predecesseur d'Avrehouet, à qui il a donné ses soins, a résigné son titre en sa faveur. Il ajoute que le pape lui a conféré cette dignité. L'abbaye de St WAAST fait valoir que le prévôt est seulement chargé du spirituel et nom du temporel. Caulier veut malgré tout se maintenir à son poste. L'abbé de St WAAST interdit aux fermiers de lui payer leurs "rendages", et, finalement il envoie à Haspres une compagnie de soldats commandés par le capitaine Belleforière (*). Caulier se réfugie avec ses gens dans la tour. Il s'enfuit par un souterrain après huit jours de siège. Ce fût Dom Gilles Payen qui le remplaca.
Philippes de Bellforierre, gouverneur du Quesnoy, seigneurs de Rommeries et de Caudry, bailly de Haspres, prévôt de la ville de Solesmes.
L'année 1520, voit la création par le moine Gobert de la confrérie des canonniers. Ils ont alors pour rôle de défendre le village. Je ne fait ici que colporter une anecdote transmise par Charles Laurent. A ce jour, je n'ai trouvé aucune trace de ce moine dans les archives de la prévôté.
Octobre 1521, Landrecies est ravagé par les troupes de François I°, pendant ce temps Charles Quint est à Valenciennes. François I° prend la ville de Bouchain, la pille et y met le feu. Le même jour, l'armée française s'installe à Haspres. Malgré la resistance des Haspriens, le village est brûlé et ses habitants sont passés au fil de l'épée. Le même sort fut reservé aux villages d'Avesnes le Sec et d'Iwuy. Charles Quint informé de ces faits, quitte Valenciennes et se rend dans les Flandres. Le Carpentier ajoute à ce sujet : "D'Oultreman attribue cette subite retraite à une trahison qui se tramait contre sa personne. Ainsy, François sans s'être servi d'un si bel avantage se campa sur l'Escaut proche du lieu où il avait passé. De là, il envoya le connestable devant Bouchain et le Duc de Vendôme à Somain et à Haspres qui se rendirent. Pour luy il avait résolu de passer la rivière de Scarpe près de l'abbaye de Marciennes, afin d'aller secourir Tournay."
Louis Bréjin écrit également sur le sujet : "Le 22 octobre 1521, le roi de France François I° décampa du Chateau-Cambrésis (Le Cateau) entendant que l'empereur (Charles Quint) estoit en Valenciennes, ayant le désir de le tuer en Champagne pour le combattre à raison que pour lors les forces dudit sieur Roy excédaient beaucoup celles de l'empereur, se alla camper avec son armée au dessus de Haspres qui est un gros bourgaige et prieuré de moines noirs dépendant de l'abbaye de St WAAST d'Arras, à my chemin de Cambray et de Valenciennes, alors que le roi fit faire un pont sur la rivière de l'Escaut, au lieu de Neufville sur l'Escaut, pour marcher sur Valenciennes comme il fit.
Un traité de paix est conclu en 1525 à Pavie après la défaite de François I° sur Charles Quint.
En 1528, Jean Marchant vend à la prévôté une partie d'héritage "attenant au cimetière pour estre la maison des malades". Cette maison était proche de la tour de Bacchus, près du pont du tordoir. Les malades internés étaient atteinds de "frenésie" (nous dirons plutôt de folie). Ils y suivaient un traitement, tout en faisant des neuvaines à nos Saint Patrons St Hugues et St Achaire. Vers 1800, la maison des malades allait devenir une école. (Source Charles Laurent).
Une effroyable disette règne sur toute la région de 1528 à 1533 : "Les estables, les fumiers, les rues estoient pleine de ces malheureux, les uns descharnez, hâves et branslans sur leurs jambes, semblables à des fantosmes...." - Le Carpentier.
En 1530, la garnison de Bouchain se mutine : elle est composée de gens du pays aux ordres de Josse de Zoëte, seigneur de Bosque, de Villers Campeau et de Montrécourt. Elle pille la région, surtout les villages qu'elle sait dévoués aux Espagnols. Aidée de la garnison de Cambrai, elle va même s'emparer des bestiaux dans les marais de l'Epaix à Valenciennes. Douai et ses environs sont surtout visés, on y enlève des otages. Les Douaisiens demandent en vain aux Espagnols de mettre une garnison au château de Villers au Tertre. Un guet apens leur est tendu à Bouchain même le 21 juin : Ils y perdent beaucoup de monde en tués et prisonniers. La consternation est grande à Douai et voici que le 8 juillet, le gouverneur de Bouchain fait mettre le feu à 17 villages, ce qui couvre la région de fumée. Finalement, une armée espagnole, commandée par Mansfeld, se présente, le 6 septembre, pour assiéger Bouchain sans grand enthousiasme, aussi admet elle facilement que la garnison parte librement à Cambrai le lendemain. Avant de partir, les Français ont massé les poudres dans l'église, la mairie et les principaux édifices, de longues mèches vont provoquer une explosion tardive. Les Espagnols, irrités, lancent à la poursuite de la garnison des escadrons rapides d'Albanais, mais sans pouvoir la rejoindre. Josse de Zoëte laissait une ville haute de Bouchain en ruines : il allait devenir maréchal de camp en Hollande, en récompense de ses services.
Le 10 août 1539, l'ordonnance de Villers Cotterêts officialise la rédaction des actes en langue française. Les curés sont invités à tenir des registres paroissiaux. C'est à partir de cette époque que les noms de famille sont fixés.
Avec le développement de l'imprimerie (la bible est traduite en latin en 1516), on assiste à la multiplication de livres, d'affiches et de pamphlets. Certains penseurs dont Erasme de Rotterdam et Montaigne s'interrogent sur la religion.
Martin Luther (1483-1546), principal instigateur de la réforme protestante invite les fidèles à lire par eux même la bible (ils peuvent ainsi entrer directement en contact avec Dieu sans l'intermédiaire du clergé). Il discrédite l'église officielle qui avait conforté ses pouvoirs et sa légitimité en contrôlant le monopole du commentaire sacré. Luthériens et Calvinistes pronent pour une intellectualisation de la foi. Luther est considéré comme hérétique par l'église catholique.
Le trafic des indulgences plonge l'église encore plus profondément dans la crise. Les papes offrent le spectacle du luxe et de l'immoralité, les évêques et les abbés n'habitent plus dans leurs paroisses ou abbayes, les prêtes sont négligents et immoraux.
Malgré sa victoire sur François I° en 1525, Charles Quint n'arrive pas à soumettre la France, unie derrière son Roi. Découragé et affaibli par la maladie, il abdique le 25 octobre 1555 en faveur de son fils Philippe II. Celui ci va exercer une repression féroce qui aboutira dans notre région à la création d'un parti d'indépendance composé surtout de patriote.
Jean Duvivier - 1954 : Pendant quarante années, le pays sera en révolte, silloné par les bandes de protestants, et de patriotes auxquels se joindront des gens sans aveu. Les églises sont dévastées, les villages pillés. La garnison de Bouchain s'est révoltée, et porte au loin ses méfaits aidée en cela par celle de Cambrai, Saint Amand, Mortagne, Antoingt, Tournai sont également aux mains des Français et des réformés; par contre Lille, Douai, Orchies, Valenciennes sont tenus par les Espagnols et malgré cette situation, tout le monde se disait serviteur du roi. Le tout était de savoir s'il s'agissait du roi de France ou du roi d'Espagne.
Pendant la période 1545 - 1589, la prévôté d'Haspres doit souffrir de la lourde charge concernant "la quote part à la cotisation aux assiettes comme dons gratuits au Roi." imposée par le clergé du Hainaut. En 1588 l'abbé de Saint Vaast, nomme Jean Le Bourgeois (rentier de l'abbaye) pour se rendre à l'assemblée du clergé de Hainaut à Mons pour contester cette charge exhorbitante. Une lettre écrite par l'abbé relate la situation : "10 ou 12 ans auparavant la prévôté d'Haspres... auroit été tellement vexé et affligié par les ennemis cambrésiens et aultres, qu'il auroit esté constrainct de retirer de là ses prévôst et aultres religieulx y faisant le sainct service divin depuis laquelle retraicte la ruine d'icelle prevosté et des maisons y appendans seroit devenue si grande et les foulles des ennemis tellement augmentées que tant icelle prévosté que les terres y appartenans seroient demourez en friche et désolation totale de sorte que depuis le dit temps, il n'auroit sceu percevoir pour tous fruictz et emolumens la nourriture d'ung seul religieux." Malgré cette réclamation, la prévôté devra payer 2 000 livres pour les arrérages des tailles et assiettes de 20 ans.
En 1559, Charles IX règne en France, quelques temps plus tard en 1561 des troubles religieux éclatent un peu partout dans la région du Hainaut. Cet épisode tragique nous ammène à l'issue tragique de la St Barthelemy en 1572, ou Catherine de Medicis (d'origine florentine) n'hésite pas à faire massacrer des milliers de protestants.
C'est alors que profitant de la situation, des iconoclastes que l'on applelaient "les gheux" se livrèrent au pillage des églises et des monastères de la région de Valenciennes. Ces déguenillés avaient reçu du peuple un surnom grossier "Soldats à deux patars", surnom venu de la source de leur solde. C'est une époque d'horreur, de nombreux massacres, supplices et exécutions ce succèdent dans tout le pays.
D'après "Valenciennes et le Roi d'Espagne", d'Emile Carlier : Le 12 janvier 1567, des bandes armées par les Huguenots, vont au blé à la cense d'Hurtebise et au moulin de Prouvy. En cherchant ailleurs que dans les greniers et les granges, ils mettent la main sur quelque bon lot de cervoise ou de vin, et s'enivrent. Cent vingt cavalier de la compagnie du comte de Roeulz, commandés par le sire de Billemont, bailli de Prouvy, et des paysan, conduits par le meunier d'Haspres Noé TACQUET, en tuent un certain nombre et leur prennent trois guidons. Enfin, ils poursuivent avec tant de vigeur, que beaucoup de fuyards ne voient d'autre salut que de se jeter à l'Escaut. Un de leurs capitaines, Philippe Lefebvre, "fut prins prisonnier fort navrez ayant été laissiet pour mort....et morut ledit Philippe Lefebvre à Condet par le moyen des playes qu'il avoit receu".
En 1572, un dénommé Bretecq Bonnechior, originaire d'Haspres, qui se donnait le nom de Chasty Haynaut, fit beaucoup de mal dans le canton, par la connaissance qu'il avait des ressources des cultivateurs et dont il instruisait le baron d'Inchy et ses suppôts.
En 1576, le prévôt Antoine de Gommiecourt se plaint des pertes et dommages subis pendant 3 mois et demi à partir du 20 mars 1575 pour le traitement des soldats Allemands et Espagnols logés en la maison de la prévôté d'Haspres à Valenciennes.
Au mois de juillet 1577, le grand bailli du Hainaut, Philippe Comte de Lallaing, vient jusqu'à Haspres à la rencontre de Marguerite de Valois (que l'on surnomme la reine Margot), reine de Navarre première femme de Henri IV, qui se rend à Spa prendre les eaux. Les religieux et les domestiques furent contraints d'abandonner la prévôté et de se retirer à Valenciennes : la gendarmerie française arrivant en ce pays de Hainaut logea à Haspres et enleva toutes les provisions. Du 2 au 8 octobre les troupes françaises sous les ordres du duc d'Alençon séjournèrent à Haspres. Celles ci se rendaient à Berlaimont pour en chasser les espagnols.
A partir de 1579, le pays se révolte contre le roi d'Espagne. En 1580, les garnisons de Bouchain et de Cambrai se soulèvent, elles incendient Denain et arrivent jusqu'aux faubourgs de Valenciennes. Elles s'emparent ensuite d'Haspres et du château de Noyelles sur Selle. Dans les années qui suivent, Balagny Duc de Montluc, gouverneur de Cambrai, lève des impôts dans la région comprise entre la Selle et l'Escaut. Un poste militaire est établi à Haspres. La ville de Cambrai restera Française jusqu'en 1595, date à laquelle elle sera reprise à Balagny par le comte Espagnol Fuentes. A ce propos à l'approche de la ville de Cambrai, la ville d'Haspres fut occupée par Dom Augustin Messia (*). La trêve étant rompue "Les Bleds furent coupés ou bruslés, tout le pays fut ruiné".
Augustin Messias, général espagnol, avait, vers la fin de 1594, assis son camp près d'Haspres d'où il rançonnait le pays et envoyait des fourrageurs jusqu'aux portees de Cambrai.
19 mai 1597, attestation par les échevins d'Haspres pour commencer la première dépouille des 9 années de son bail au 1° août 1597 :
Que les religieux de la prévôté, durant leur retraite et absence des villes du Quesnoy et de Valenciennes advenue dois l'an quinze cent soixante dix noeuf à raison des troubles et guerres de Cambray, n'ont rien proffité et receu jusque ad présent des biens appartenant à la trésorerie dudit Haspres, consistant en offrandes et oblations, desquelles les curetz ont profficté durant le temps de Balagny lorsque les pelerins par bénéfice de la tresve y povoient venir faire leur dévotion en asseurance et en ung marché appellé vulgairement le marché de la trésorerie qu'a reprins et tient à ferme Jan Goddeffroy.
En 1585, une trêve précaire est conclue. Balagny envoi ces troupes à Rieux, à Iwuy, Villers en Cauchie, Briastre, Solesmes, Saint Python, Haussy, Haspres, Avesnes le Sec, Noyelles, Neuville, Douchy, Lieu Saint Amand, Hordain, etc... Arrivés dans chaque village, les bandits faisaient sonner la cloche. Lorsque la cloche y avait assemblé le curé, le mayeur et les échevins, alors ils leur prescrivaient de faire la déclaration de ce qu'il possédaient. Ils prenaient notes de tout et les remettaient entre les mains des receveurs des confiscations. Si les autorités ne paraissaient pas dévouées à Balagny, les délégués renouvelaient l'échevinage et le composaient de gens qui se montraient partisans de leur chef.
En 1586, le prix excessif du blé cause une grande disette. Au mois d'octobre, le comte de Mansfeld, lieutenant général du gouverneur des Pays Bas, arrive à Valenciennes et loge au refuge que la prévôté y possédait. Il y tient un conseil de guerre avec le comte de Lalaing. Au milieu des désordres et des guerres civiles Haspres est ravagé et pillée, un grand nombre de maisons sont détruites par suite des combats qui y sont livrés. Les récoltes foulées aux pieds sur le territoire, sont en grande partie perdues. A la suite de ces désastres, Philippe II ordonne qu'aucune poursuite ne pourra être excercée contre les locataires et les fermiers, à moins d'une autorisation spéciale du mayeur et des échevins.
En 1592, des troubles éclatent à Haspres et pour les réprimer le roi d'Espagne y envoi des troupes aux ordres de Fuentes. Entre temps Balagny d'une insasiable avidité, avait entrepris de lever quantité de droits entre l'Escaut et la Selle, et cela, en qualité de Seigneur Spirituel et temporel. Pour faciliter les perceptions, il mit une garnison à Haspres, une autre à Neuville dans la tour de l'eglise. En 1593, à la tête de ses bandes dévastatrices, il traita Noyelles, comme il avait traité Douchy. Profitant de ce que le chateau fort construit, en 1550, était dépourvu de défenseurs, il y pénétra, incendia les cinq tours et les trois corps de logis qui s'y trouvaient et n'y laissa subsister que les deux ponts levis. La troupe chargée de son butin se dirigea ensuite sur Avesnes le Sec pour finalement se replier sur Cambrai.
C'est vraissemblablement vers 1593 que les Espagnols décidèrent de fortifier Haspres en construisant les remparts.
En 1596, un octroi est accordé par le roi d'Espagne à la communauté d'Haspres, lequel lui donne droit d'exiger un droit de péage sur les chariots et bestiaux passant sur son territoire. Elle pourra en employer le produit pour faire divers ouvrages en vue de se mettre à l'abri des troupes qui, de leurs garnisons de Guise et de St Quentin, venaient ravager le pays jusqu'au environs d'Haspres.
En 1598, Jean archevêque de Cambrai, exempte la prévôté d'Haspres des droits de visitation et de procuration. Pendant ce temps Henri IV, convertit à la religion catholique, parvient à rétablir la paix religieuse en signant l'Edit de Nantes. Cet Edit, tente a conforter l'idée que la religion peut être une affaire privée, échappant au pouvoir de l'état.
Il faut attendre la fin de ce siècle pour retrouver le calme. Dans toute la région on célèbre la paix en gravant ces mots "soyons en paix", sur des pierres en clef de voûte ou le plus souvent au fronton des maisons.
Sources utilisées :
- André JURENIL - Denain et l'ostrevant
- Charles Laurent - Histoire de la Franche Ville d'Haspres