Le Premier Empire
 

Au sommaire :

» Les grandes dates de la révolution et de la république
» Les grandes dates du Consulat et de l'Empire
» La conscription
» Soldats de la république et l'Empire
» Médaillés de Saint Hélène

Les grandes dates de la révolution et de la république

» Face à l'élan révolutionnaire, l'Autriche, la Prusse puis l'Angleterre se coalisent face au nouveau gouvernement Français. Le 20 septembre 1792, les soldats de la République se battent à Valmy, puis le 6 novembre 1792 à Jemmapes.

» La Vendée, dévouée au clergé et à la noblesse, voie la Révolution d'un mauvais oeil. La levée en masse de nouvelle troupe déclenche au début de l'année 1793 la révolte des Chouans. L'armée catholique et royale s'oppose alors à l'armée Républicaine. En décembre 1793 après plusieurs revers, l'armée catholique et royale est anéantie.

» Les réactions contre révolutionnaire continuent, les Anglais s'emparent de la rade de Toulon. Durant le siège de Toulon, un jeune capitaine d'artillerie nommé Buonaparte se fait remarquer.

» Le 26 juin 1794, l'armée de Jourdan écrase les Autrichiens à Fleurus.

» En mars 1796, débute la campagne d'Italie. Le général Bonaparte bat les Autrichiens et les Piémontais à Millesimo, puis à Lodi. Le 15 mai, Bonaparte entre à Milan. Peu à peu un attachement se forme entre la troupe et leur général. Bassano, Castiglione, Arcole résonneront désormais comme autant de victoire.

» En mai 1798, soucieux de se débarrasser de Bonaparte, le directoire décide de l'envoyer en Egypte. Bonaparte rejoint secrètement la France en août 1799.

Les grandes dates du Consulat et de l'Empire

» Le 2 décembre 1805 a lieu la bataille des trois Empereurs à Austerlitz. Napoléon remporte une éclatante victoire sur la coalition.

» Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstedt.

» Le 8 février 1807, l'armée Russe est battue à Eylau. Puis le 14 juin 1807 à Friedland.

» En 1809, une cinquième coalition se forme. On se bat à Eckmühl, Wagram, Essling

» En 1812 une nouvelle guerre éclate, une sixième coalition se forme. Napoléon fort de ses précédentes victoires franchit le Niémen le 24 juin 1812. Les Russes affrontent Napoléon sur la Moskova, puis décident de s'enfuir. L'hiver approche, l'armée Russe pratique alors la politique de la terre brulée, ne laissant rien à l'envahisseur. Les Français entrent au mois de septembre dans Moscou en flamme. Loin des affaires, un mois plus tard, Napoléon décide de rentrer en France dans une terrible désillusion. La fin de la campagne est un véritable désastre pour l'armée française.

» Février 1813, nouvelle coalition. Des cohortes de jeunes soldats, comblent les trous béants laissés par l'hiver Russe. les Marie Louises, remporte une victoire à Lützen, mais les affaires d'Espagne vont mal. Les français remportent une nouvelle victoire le 27 août 1813 à Dresde. Mais la bataille de Leipzig au mois d'octobre est décisive. Malgré une résistance incroyable, les français se replient et rejoignent Paris. C'est le commencement de la fin dira Talleyrand.

» En 1814 débute la campagne de France, malgré son infériorité numérique, Napoléon l'emporte de nouveau sur la coalition. Le 6 avril 1814, Napoléon est contraint d'abdiquer à Fontainebleau.

» Février 1815, Napoléon décide de quitter l'ile d'Elbe ou il est exilé. L'aigle vole ainsi de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre Dame de Paris. Le 20 mars, il entre aux Tuileries sans avoir tiré un coup de fusil. L'Europe entière se réarme et forme une nouvelle coalition. Le dénouement de cette nouvelle campagne a lieu le 18 juin 1815 à Waterloo.

» Décès de Napoléon Bonaparte en captivité le 5 mai 1821 à Sainte Hélène.

La conscription

La conscription est la levée annuelle de soldats pour le compte de l'armée. Les jeunes enrôlés sont désignés par le terme de conscrits. Depuis la loi Jourdan, chaque citoyen Français âgés de 20 à 25 ans doit effectuer un service militaire dont la durée n'est pas fixée de manière précise. Il faut attendre 1804 pour avoir une réglementation précise de la conscription. Le texte prévoit le contingentement, la tenue de liste de conscrit par les mairies, l'examen physique ainsi que la mise en place d'un conseil de recrutement.

Au début de chaque campagne napoléonienne, un contingent de recrues est levé. Chaque conscrit est habillé et armé, puis se rend au dépôt du régiment auquel il est assigné. Le conscrit reçoit une instruction élémentaire et rejoint rapidement les soldats aguerris du régiment pour apprendre sur le tas.

La loi du 8 mars 1802, autorise un conscrit à se faire remplacer par un autre. Le prix du remplacement dépend du statut et des revenus de la personne a remplacer. Nos journaliers et mulquiniers aux faibles revenus trouvent ici le moyen de gagner un peu d'argent. Si le remplaçant déserte avant deux ans, le remplacé doit trouver un autre remplaçant.

 
Victime de la conscription :
 
Les levées en masse de la République puis des guerres de l'Empire obliqent l'état à faire appel à la réquisition des jeunes pour reformer les rangs des armées. Cette pression mal vécue, oblige les conscrits à se mutiler (se couper un doigt empêche de tirer au fusil, s'arracher les dents de devant empêchent l'ouverture de la cartouche de poudre), de payer un remplaçant ou encore de déserter.
 
Ainsi retrouve t'on parfois dans les registres d'état civil ce genre de rapport :
 
«L'an quatrième de la république française une et indivisible, le trente du mois de ventôse à cinq heures du soir, nous agents municipaux de la commune d'Haspres, nous nous sommes transporter sur les bords de la rivière à effet de constater le mort d'un jeune homme de la commune de Villers en Cauchies, accompagné du Sieur Bourgeois officier de santé de la commune d'Haspres pour visiter le cadavre, savoir s'il n'avait pas de contusion ou de marque quelconque synonyme d'une mort violente.
Son rapport indique qu'il ne reconnait aucune marque de coup. Après avoir pris tous les renseignements possibles, la rumeur publique nous apprit que le jeune homme agé d'environ 24 ans, qui était déserteur d'un régiment de cavalerie et poursuivi par des soldats cantonnés à Villers en Cauchies pour le faire rejoindre la réquisition il s'était jeté dans la rivière pour leur échapper.»
 

Tout conscrit absent qui aura été désigné pour faire partie du contingent aura un mois pour se présenter devant le capitaine de recrutement. Celui qui, à expiration du délai d'un mois, ne se sera point présenté, ou n'aura pas fait admettre un suppléant, sera, sur la plainte du capitaine de recrutement, déclaré par le préfet ou sous préfet conscrit réfractaire.

De 1800 à 1814, Napoléon aurait mobilisé 2.000.000 d'hommes, soit en moyenne 36% des mobilisables et 7% de la population totale. La conscription sera abolie en juin 1814, puis rétablie en mars 1818.

Soldats de la république et l'Empire

La série L des Archives Départementales du Nord nous donnent une idée de nos soldats morts pendant les campagnes de la révolution et de l'empire. Nous compléterons cette étude par les extraits d'acte mortuaire de l'état civil de la commune et les relevé du SHD.

Sans rentrer dans le détail, précisons quelques termes utiles à la compréhension de la vie de nos soldats.

Le régiment est le nom donné à un corps de troupe composé de plusieurs escadrons ou bataillons. Un régiment compte un grand et petit état major, il possède sa caisse d'administration, sa caisse et élément important son drapeau.

Le bataillon désigne la fraction d'un régiment. Il est composé de plusieurs compagnies. Il est commandé par un officier supérieur, appelé chef de bataillon. L'organisation des régiments, bataillon et compagnie ayant souvent changé, il est difficile de dénombrer avec précision la force d'un bataillon.

La compagnie est un corps dont le nombre de soldat varie suivant les cas et les armes. Plusieurs compagnies forment un bataillon ou un escadron. Chaque compagnie est commandée par des capitaines, ayant sous leurs ordres des lieutenants et sous lieutenants, des sous officiers, des caporaux ou des brigadiers.

Le flanqueur est un homme chargé de la protection des flancs d'une colonne en déplacement.

Le terme de fusilier désigne le soldat ordinaire qui compose le compagnie dite du centre dans un régiment de d'infanterie de ligne. On trouve son équivalent dénommé chasseur dans les régiments d'infanterie légère, carabinier dans les régiments d'élites, grenadier dans les régiments de ligne et voltigeur dans les régiments de ligne et légère.

Soldat de l'Empire

Pierre Alexandre Aloucherie, né le 24/04/1787 à Haspres, fils de Charles Louis Aloucherie (journalier-manouvrier) et de Marie Augustine Mereau. Matricule 5108. Soldat du 4° régiment de ligne, arrivé au corps le 02/12/1808. Réfractaire au dépôt de Lille. Blessé d'un coup de fusil le 22/05/1809 au cours de la bataille d'Essling. Rayé des contrôle le 01/07/1810.

Henri Joseph Benoit Hisbergue, né le 26/03/1785 à Haspres, fils de Charles Louis Hisbergue (mulquinier-fermier) et de Marie Agnes Richard. Arrivé au corps le 20/09/1806 au 26° régiment de ligne (conscrit de l'an XIV). Réformé le 06/01/1808. Exerce la profession de tisseur. Décède à Haspres le 06/02/1857.

Damas Joseph Boucly, né le 07/07/1791 à Haspres, fils de Pierre Joseph Boucly et de Marie Claire Decornet. Exerce la profession de mulquinier. Matricule 906. Conscrit de la levée de 1813.

Jean Lecerf, grenadier au 1° bataillon de Valenciennes, mort de fièvre et de la galle à l'hôpital militaire de l'humanité le 3 brumaire de l'an III (24 Octobre 1794).

Delirie (???), Caporal au 2° bataillon d'Orléans, 4° compagnie, décèdé à l'hôpital le 5 septembre 1793.

Bouchez Augustin, 8° bataillon formation d'Orléans, décèdé par suite de la fièvre à l'hôpital de l'humanité de Rennes le 12 frimaire de l'an IV (3 Décembre 1795).

Denis Ambroise Binet, natif de Fleury, conscrit fusilier, décèdé à l'hôpital militaire et sédentaire de Breda en république Batave le 30 germinal an VII (19 Avril 1799).

Louis Joseph Soran, fusilier à l'armée d'observation du midi, décèdé à l'hôpital civil et sédentaire Saint Antoine de Livourne, le 15 germinal an X (5 Avril 1802), à la suite des fièvres.

Philippe Bonville, natif de Fleury, âgé de 55 ans, sergent grenadier à la 1° légion, 2° cohorte, 1° compagnie de la garde nationale, est décèdé à l'hôpital militaire de la ville de Saint Omer le 12 novembre 1807.

Pierre André Cacheux, né le 01/10/1785 à Haspres, fils de Pierre Louis (mulquinier) et de Pélagie Calvin. Exerce la profession de marchand. Conscrit de l'an 1806 (remplacant de Pierre Machu, conscrit de l'an 1808). Arrive au corps le 15/07/1807. Fusilier engagé volontaire au 72° régiment d'infanterie de ligne, 3° bataillon, 4° Cie. Décède à l'hôpital de Gand le 30/11/1807 par suite de typhe et consomption. Rayé le 01/01/1808.

Augustin César, fusilier de la 2° compagnie, 5° bataillon, 30° régiment de ligne, âgé de 20 ans, natif de Fleury, décèdé à l'hôpital militaire de Landau le 9 septembre 1808 par suite de diarrhée.

Jean Philippe Boucly, grenadier à la 2° légion bis du département du Nord, I° cohorte, 5° Cie, âgé de 26 ans, fils d'Aimable et de Marie Catteau, décèdé à l'hôpital militaire de Brugues le 2 octobre 1809 par suite de fièvre.

Jean Alexis Bricout, né le 21/07/1786 à Haspres, fils de Constant et de Marie Josephe Lavalair, fusilier de la 5° Cie de la seconde légion de la garde nationale. Décède le 6 octobre 1809 au grand hospice St Pierre à Bruxelle par suite de fièvre intermittente et d'hydropsie.

Jacques Cossio (???), fusilier à la 3° Cie du 2° bataillon du 19 Rgt d'infanterie de ligne, décèdé à l'hôpital de Vienne le 13 juillet 1809.

Benoit Chéqué, chasseur au 18° Rgt, 3° Bataillon, 3° Cie, décèdé à l'hôpital St Silvestre de Vienne le 20 juin 1809 par suite de fièvre.

Jacques Flahaut, né le 03/11/1788 à Haspres, fils de Antoine et de Marie Louise Mereau. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808, incorporé venant de la 3° légion. Arrive le 01/01/1809 comme fusilier au 122 Rgt d'infanterie de ligne - Armée d'Espagne, 1° Bataillon, 3° Cie. A fait les campagnes de 1808 et 1809 en Espagne. Décède le 5 décembre 1809 à l'hôpital de Valladolid par suite de Diarrhée.

Pierre François Gibau, âgé de 26 ans, conscrit réfractaire, décèdé à l'hôpital militaire de Lille le 22 février 1809 par suite de fièvre adynamique.

Constant Breucq, né le 27/03/1785 à Haspres, fils de Pierre Breucq (propriétaire de carrière) et de Béatrix Lamand (fileuse). Chasseur au 2° Rgt d'Infanterie légère, 4° bataillon, 3° Cie, âgé de 25 ans. Décède à l'hôpital du Prado à Valladolid le 2 janvier 1811.

Soldat Hasprien mort sous l'Empire

Jean Baptiste Boucly, né le 10/10/1788 à Haspres, fils de Joseph (mulquinier) et de Marie Françoise Lamand. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808. Arrive au corps le 07/05/1809, fusilier au 60° Rgt d'Infanterie de ligne, 4° Bataillon, 4° Cie. Décède le 22 aout 1811 à l'hôpital militaire de Ceret (Catalogne) par suite de fièvre.

Benoit Mollet, né le 06/05/1790 à Haspres, fils de Louis Mollet et de Marie Claire Journet. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1810. Chasseur au régiment de Walcheren, 4° Bataillon, 3° Cie, décèdé à l'hôpital civil de Saint Martin de Ré le 24 février 1812.

Jean Baptiste Millet, né le 25/09/1782 à Haspres, fils de Jean Baptiste Millet (mulquinier) et de Marie Thérèse Dhainaut (fileuse). Conscrit de l'an XII. Fusilier au 4° Régiment d'Infanterie de Ligne, 1° Bataillon, 3° Cie. Arrivé au corps le 30/07/1808. Réfractaire du dépôt de Lille. Voltigeur le 10/05/1810, fusilier le 16/05/1811. Participe à la campagne d'Allemagne en 1809. Décèdé à l'hôpital civil de Cambrai le 9 février 1812 par suite de phtisie pulmonaire.

Jean Baptiste Debève, soldat à la 2° Cie du 12° Bataillon principal du train d'artillerie, âgé de 21 ans, décèdé à l'hôpital de Danzig le 5 avril 1813 par suite de fièvre.

Henry Denaux, fusilier à la I° Cie du 4° Bataillon du 105 Rgt de Ligne, décèdé à l'hôpital de Danzig le 25 mars 1813 par suite de fièvre.

Joseph Rémy Boucly, chasseur à la I° Cie du 4° Bataillon du 28° Rgt d'Infanterie Légère, âgé de 23 ans, décèdé à l'hôpital de Danzig le 5 aout 1813 par suite d'apoplexie.

 
Copie de l'acte de décès de Joseph Rémy Boucly :
 
D'après les ordres du ministre. Le secrétaire général du Ministre de la guerre certifie qu'il résulte du registre matricule déposé au bureau des lois et archives section de l'état civil et militaire que le sieur BOUCLY est inscrit sur celuy du 28° régiment d'infanterie légère f°266 n°7595 ainsi qu'il suit :
 
BOUCLY Régis Joseph Constant, fils de Jean Joseph et de Marie Joseph MEREAU né le 15 novembre 1790 à Haspres. Entré au service le 12 avril 1812 comme remplacant le sieur BUISSETTE de la commune d'Auberchicourt, mort par suite d'apoplexie à l'hôpital de Danzig le 5-8-1813.
 
En foi de quoi il a été délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de raison. Faites à Paris le 1° mai 1819, le sous intendant militaire, chef du service. Signature illisible. En marge de l'acte : Ministre de la guerre, secrétariat général, bureau des lois et archives, section de l'état civil militaire, enregistrement 1442 N°7595 du registre matricule expédié. Vu le sous chef du bureau SOTTIEZ, délivré gratis.
 
D'après les recherches du membre de l'AGFH n°589, parues dans le bulletin de l'association numéro 100, décembre 2008
 

Henry Désiré Cossieau, né le 14/05/1789 à Haspres, fils de Jacques Hubert (brasseur) et de Christine Cacheux (cultivatrice). Arrive au corps le 19/12/1813 au 104° régiment de ligne. Voltigeur, nommé caporal le 16/01/1814 au 2° bataillon , 3° Cie. Décède le 09/02/1814 à l'hôpital de Castel par suite de fièvre.

Elie Flahaut, canonnier de la 18° Cie du I° Rgt d'artillerie à pied, décèdé à l'hôpital militaire de Strasbourg le 20 septembre 1814 par suite de fièvre.

Pierre Joseph Honoré Joly, dragon à la 4° Cie du 4° escadron du 15° Rgt de Dragon, décèdé à l'hôpital des jésuites à Salamanque le 7 juin 1810 par suite de fièvre.

Henry Joseph Cardon, né le 30/03/1788 à Haspres, fils de Jean Baptiste (mulquinier) et Anne Marguerite Decornet. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808. Arrive le 27/11/1808 au 60° régiment de ligne. Fusilier au 3° Bataillon, 4° Cie le 01/01/1810, puis 1° bataillon, 4° Cie le 01/06/1811 et enfin 2° bataillon, 4° Cie en 1812. A fait les campagnes de 1809/1811/1812, blessé le 05/03/1812 à l'affaire de Roda en Espagne par deux coups de feu à la tête et au bras droit. Décèdé à l'hôpital de Saragosse le 29 juillet 1812 par suite de diarrhé.

Jean Louis Lefevre, dragon au 25° Rgt, 1° Escadron, 5° Cie, fils de Antoine et de Anne, décèdé près de Salamanque à la bataille qui a eu lieu contre les anglais par suite d'un coup de feu, le 22 juillet 1812.

Jacques Louis Moreau (aieul de Paul Moreau), né le 06/06/1789 à Haspres, fils de Jacques Louis et de Marie Josephe Lamand. Exerce la profession de journalier. Marié à Clémentine Desvignes. Conscrit de l'an 1809. Arrive le 05/12/1812 au 14° régiment de ligne. Grenadier, 3° Bataillon. Remplacant un conscrit de l'an 1813, le Sieur Deleau JS Christain de Valenciennes. Décède à la bataille de Leipzig par suite d'un coup de feu, le 16 octobre 1813.

Ordre de Bataille de la Grande Armée à Leipzig : VI CORPS sous les ordres du Duc de Raguse, le Maréchal Marmont. Le 3° bataillon du 14° régiment d'infanterie de ligne est composé de 24 officers et 668 hommes dont Jacques Louis Moreau. Il dépend de la Première Brigade du Général Coëhorn, rattaché à la 22° division d'infanterie du Baron de Friederichs.

Jacques Henri Joseph Moreau, né le 02/04/1782 à Haspres, fils de Hugues Moreau (mulquinier) et Marie Augustine Debève. Matricule 542. Admis le 23/09/1808 au 11° du 1° bataillon ou il servait depuis le 17/07/1806 par engagement volontaire. A participé à la campagne d'Espagne en 1808 et la campagne d'Allemagne en 1809. Soldat à la 6° compagnie du bataillon bis du train d'artillerie de la garde impériale. Disparu pendant la campagne de Russie le 03/12/1812.

Alexandre Flot, grenadier au I° Bataillon du 100° Rgt d'Infanterie de Ligne (armée d'Espagne), fils de Nicolas et de Marie Thérèse Journée, décèdé en Catalogne par suite d'une balle qu'il reçu au travers du corps le 17 mars 1809.

Pierre Louis Boucly, né le 08/11/1786 à Haspres, grenadier à la troisième légion bis du département du Nord, I° cohorte, 5° Cie, âgé de 23 ans, Fils de Joseph et Marie Lamand, décèdé à l'hôpital militaire de Brugues le 5 novembre 1809 par suite de fièvre.

Jean Baptiste Gibot, né le 16/01/1787 à Haspres. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1807. Arrive le 14/02/1807 au 21° régiment de ligne. Fusilier au 3° Bataillon, 7° compagnie, puis au 2° bataillon, 6° compagnie le 26/08/1807. A fait la campagne de 1807. S'est noyé dans "la Metz" en Prusse près du cantonnement de Vorbrug le 23 juillet 1808.

Jean Mollet, Fusilier à la deuxième légion, I° compagnie de grenadier, I° cohorte, âgé d'environ 22 ans, natif d'appre, est entré à l'hôpital de Calais, le 22 du mois de novembre de l'an 1807 et y est décèdé le 27 du mois de novembre par suite de fièvre sinoquée.

Pierre Louis Louvion, né le 05/09/1786 à Haspres, fils de Jen Baptiste Louvion et de Véronique Gernez. Epouse le 10/07/1816 à Haspres Mlle Marie Colin. Exerce la profession de mulquinier. Soldat au 9° Régiment de Voltigeur, conscrit de l'an 1806. Décède à Haspres le 03/05/1850.

François Béra, né le 12/03/1793 à Haspres, fils de Jean Baptiste Béra et de Rosalie Debève. Epouse le 25/11/1818 à Haspres Mlle Marie Martine Lemaire. Passe au 6° régiment de voltigeurs de la garde impériale le 26 janvier 1813. Voltigeur au 2° Régiment de Voltigeurs, conscrit de l'an 1819. Exerce les professions de mulquinier, marchand, épicier, surveillant. Décède à Haspres le 14/08/1882.

Jean Baptiste Boucly, né le 14/04/1794 à Haspres, fils de Jacques Boucly et de Victoire Desvignes. Epouse le 08/02/1816 à Haspres Mlle Geneviève Vérin. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1814 au 13 régiment de voltigeurs. Décède à Haspres le 18/11/1879.

Jean Joseph Cacheux, né le 23/11/1781 à Haspres, fils de Maurice Cacheux et de Marie Telle. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1802 au 9° régiment de voltigeurs.

Jean Baptiste Halliez, né le 07/07/1786 à Haspres. Exerce la profession de journalier. Conscrite de l'an 1806 au 9° régiment de voltigeurs.

Jean Baptiste Dhainaut, né le 25/08/1786 à Haspres, fils d'Arnould Dhainaut et Albertine Bricout. Epouse le 14/02/1816 à Haspres Mlle Usmérie Marouzé. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1806 au 9° régiment de voltigeurs. Décède à Haspres le 05/06/1854.

Pierre Joseph Dhaussy, né le 05/09/1782 à Haspres, fils d'Alexis Dhaussy et de Marie Anne Vérin. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1802 au 9° régiment de voltigeurs. Décède à Haspres le 31/08/1844.

Jacques François Dhaussy, né le 01/04/1785 à Haspres, fils d'Alexis Dhaussy et de Marie Anne Vérin. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 18014 au dépôt du Nord. Arrivé au corps le 07/03/1806 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 3° bataillon, 1° compagnie. A fait les campagnes de 1806 et 1807. Passé aux vétérans le 11/09/1808 au 1° bataillon, 4° compagnie, de la 8° demi brigade en garnison à Douai. Blessé d'une balle à la jambe droite le 14/06/1807 à la bataille de Friedland. Décède à Haspres le 01/04/1866 (arpenteur / cultivateur).

Hubert Arnoud Mercier, né le 24/07/1792 à Haspres, fils de Hubert Mercier et de Marie Françoise Dhaussy. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1812 au régiment de flanqueurs chasseurs de la garde.

Constant Lamand, né le 10/11/1790 à Haspres, fils de Antoine Lamand et de Marie Catherine Dailliez. Epouse le 30/08/1815 à Haspres Mlle Geneviève Deleau. Conscrit de l'an 1810. Venant du 95° régiment de ligne, fusilier au 6° bataillon auxiliaire d'infanterie de ligne, grenadier au 130° régiment de ligne. A participé à la campagne d'Espagne : 1810, 1811, 1812. Décède à Haspres le 30/11/1859.

Charles Louis Hautemant, né le 10/04/1790 à Haspres, fils de Jérôme Hautemant et de Marie Thérèse Renaud. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1810. Fusilier au 95 régiment d'infanterie de ligne, puis grenadier au 79° régiment d'infanterie de ligne. A participé aux campagnes contre l'Autriche et à la campagne d'Espagne : 1810, 1811, 1812 ,1813. Est à l'armée d'intérieure en 1814. Rayé comme déserteur le 17/10/1814, ayant dépassé une permission de 10 jours. Décède à Haspres le 15/03/1840.

Jean Baptiste Desvignes, né le 04/09/1791 à Haspres, fils de Jean Desvignes (journalier) et de Elisabeth Mercier. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrivé au corps le 26/05/1811 au 108° régiment de ligne. Soldat au 5° bataillon, 4° compagnie. Présumé prisonnier de guerre le 10/12/1811.

Arnould JS Mercier, né le 12/12/1791 à Haspres, fils de JB Mercier et de Eugénie Chevalier. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrivé au corps le 26/05/1811 au 108° régiment de ligne. Soldat au 5° bataillon, 4° compagnie. Blessé vers Smolensk, le 14/11/1812. Présumé prisonnier de guerre.

JS Romain Cacheux, né le 19/04/1791 à Haspres, fils de Pierre Louis Cacheux (mulquinier) et de Pélagie Calvin. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrivé au corps le 26/05/1811 au 108° régiment de ligne. Soldat au 5° bataillon, 4° compagnie. Présumé prisonnier de guerre le 30/11/1811.

Ildephonse Colin, né le 06/12/1779 à Haspres, fils de Etienne Colin et de Thérèse Vice. Exerce la profession d'ébéniste. Arrivé au corps le 29/12/1807 au 86° régiment de ligne. Fusilier au 3° bataillon, 7° compagnie. Réformé le 31/01/1808. Décède à Haspres le 18/02/1810.

Henry JS Dhainaut, né le 05/02/1792 à Haspres, fils de Arnaud Dhainaut et de Jeanne Claire Leduc. Conscrit de l'an 1812. Arrivé au corps le 08/04/1813 au 105° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 1° compagnie. Décède à l'hôpital de Danzig par suite de fièvre le 25/03/1813.

Jean Philippe Boucly, né le 14/05/1783 à Haspres, fils de Aimable Boucly (mulquinier) et de Marie Françoise Catteaux. Grenadier à la 2° légion bis du département du Nord, 1° cohorte, 5° compagnie. Entré à l'hôpital militaire n°3 de Bruges le 21/09/1809. Décède le 02/10/1809 par suite de fièvre.

Pierre François Gibot, né le 06/01/1783 à Haspres, fils de Jean Alexis Gibot (mulquinier) et de Marie Claire Dallier (fileuse). Réfractaire, est entré à l'hôpital de Lille, le 13/02/1809. Décède le 22/02/1809 à la suite de fièvre adynamique.

François JS Gosse, né le 15/07/1785 à Haspres, fils de JB Gosse (mulquinier) et de Pétronille Grévin. Exerce la profession de tisserand. Conscrit de l'an 14, arrive le 28 mai au 85° régiment de ligne. Incorporé venant du régiment de Walcheren. Fusillier au 5° bataillon, 2° compagnie, 3° bataillon, 2° compagnie. Prisonnier de guerre le 6/11/1812 à Faukinck.

JS Marouzé, né à Haspres, fils de JB Marouzé et de Félicité Louvion (mulquinière). Exerce la profession de tisserand. Arrive le 11/08/1814 au 66° régiment de ligne. Incorporé venant du 72° régiment, matricule 3079. Fusilier le 27/01/1806 au 1° bataillon 1° compagnie, 3° bataillon 1° compagnie. Déserte le 21/02/1806, jugé par contumace le 06/06/1806 à 5 années de travaux, ramené par la gendarmerie le 06/07/1809. Acquitté par jugement contracdictoire le 29/07/1809. Prisonnier de guerre par les Anglais à Flessingue le 17/08/1809. Rentre des prisons d'Angleterre le 07/08/1814. Déserte le 31/07/1815. A fait les campagnes de 1809.

Jean Nicolas Marouzé, né le 03/10/1786 à Haspres, fils de JB Marouzé et de Félicité Louvion (mulquinière). Exerce la profession de mulquinier. Arrive le 20/11/1808 au 81° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 2° compagnie. A fait la campagne de 1809 au sein de l'armée d'Italie. Prisonnier de guerre par les Autrichiens le 16/04/1810 à Sabill en Italie. Rayé le 11/11/1810 par suite de longue absence.

Marc Cossiaux, né le 10/01/1781 à Haspres, fils de Jacques Hubert Cossiaux (brasseur) et de Christine Cacheux (fileuse). Exerce la profession de brasseur. Conscrit de l'an 1810, arrive le 10/03/1809 au 19° régiment de ligne. Fusilier au 5° bataillon, 1° compagnie. Réformé le 30/09/1809. Décède le04/12/1853 à Haspres.

Jacques Marouzé, né le 24/02/1780 à Haspres, fils de Benoit Marouzé et de Marie Martine Gaisse (fileuse). Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an IX, arrive le 04/04/1810 au 108° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 5° compagnie, nommé caporal le 02/09/1810. Déserteur du 24/09/1809, rentré au corps le 26/03/1810 au jugement du dit acquitté. Arrivé au 108° régiment, passé au 50° régiment de ligne, fusilier au 3° bataillon, 4° compagnie, 2° bataillon, 2° compagnie au 09/10/1810. Destitué du grade de caporal le 01/03/1812. Décède le 25/07/1813, mort au combat en Espagne.

Charles Colin, né le 02/04/1793 à Haspres, fils de Antoine Colin et de Thérèe Lefebvre. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1813, arrive le 27/11/1812 au 52° régiment de ligne. Fusilier au 1° bataillon, 2° compagnie. Parti le 30/09/1815 pour rentrer dans ses foyers (avant il était au 56° régiment de ligne). Rayé des contrôles le 10/11/1813, étant en arrière au 12/12/1813. Décède le 31/10/1837 à Haspres.

Pierre Legrand, né le 28/02/1794 à Haspres, fils de Pierre Legrand et de Elisabeth XXXXXX. Soldat à la 1° compagnie du 1° bataillon du train des équipages de la Guadeloupe, rentrant dans ses foyers porteur d'un congé provisoire de libération. Entre à l'hôpital de Lusignan le 01/07/1826. et y décède le 28/07/1826 par suite de fièvre.

Jacques Louis Mereaux, né le 08/07/1791 à Haspres, fils de Jacques Mereaux (boucher) et de Marie Catherine Moreau. Exerce la profession de journalier. Conscrit de l'an 1811. Arrive le 26/05/1811 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 1° bataillon, 2° compagnie le 26/05/1811. A fait les campagnes de 1811 et 1812. Absent du 07/09/1812, rayé comme prisonnier le 07/09/1812. Passé au 66° régiment de ligne le 15/02/1815 au 2° bataillon, 5° compagnie, matricule 1797. Rentre de prison le 15/02/1815. Grenadier le 15/02/1815, rayé des contrôles le 15/07/1815 étant à l'hôpital de Lille.

Pierre François Deliège, né le 08/10/1791 à Haspres, fils de JB Deliège et de Angélique Dulongpont. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrive le 26/05/1811 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 2° compagnie. A fait les campagnes de 1811 et 1812. Blessé le 17/08/1812, présumé prisonnier. Rayé le 30/09/1812.

Henry Mercier, né le 20/11/1791 à Haspres, fils de Adrien Mercier et de Catherine Mereau. Exerce la profession de tisserand. Conscrit de l'an 1811. Arrive le 26/05/1811 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 2° compagnie. A fait les campagnes de 1811 et 1812. Absent, disparu en 1812. Rayé des contrôles comme prisonnier le 30/09/1812.

Jean Baptiste François Eloi Béra, né le 24/06/1788 à Haspres, fils de JB Béra (mulquinier) et de Marie Françoise Morelle (filseuse). Exerce la profession de mulqunier. Arrive le 02/07/1807 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 3° bataillon, 5° compagnie, 4° bataillon, 1° compagnie. Rayé des contrôles le 01/07/1808, conformément aux ordres du Sieur le ministre de la guerre. Arrive le 01/07/1808 au 74° régiment de ligne. Voltigeur au 2° bataillon. Entre au service le 02/07/1809 au 72° régiment de ligne. Rayé le 01/10/1815, étant en congé à partir du 19/10/1814.

Augustin Deliège, né le 19/04/1788 à Haspres, fils de Hugues Achaire et de Marie Meriaux. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808, incorporé venant de la 3° légion. Arrive le 01/01/1809 au 122° régiment de ligne. Fusilier le 26/09/1807 au 2° bataillon, 4° compagnie, 2° bataillon de voltigeur. Entré en service dans la 3° légion de réserve le 26/09/1807, devenue le 122° régiment de ligne le 01/01/1809. A fait les campagnes de 1808/1809/1810/1811 en Espagne et au Portugal. Prisonnier de guerre à las Aumédios (Asturies) le 11/06/1812. Arrive au corps le 30/09/1814, incorporé venant du 122° régiment. Caporal le 26/04/1815. Rentré des prisons de l'ennemi le 30/09/1814. Absent le 01/07/1815, présumé réformé de guerre. Décède le 24/05/1841 à l'asile d'aliénés d'Armentières à l'âge de 58 ans.

Dumas Caffiaux, né le 11/12/1791 à Haspres, fils de Michel et de Marie Marguerite Meriaux. Exerce la profession de tisserand. Conscrit de l'an 1811. Arrive le 26/05/1811 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 2° compagnie. Fait la campagne de 1811. En arrière du 25/07/1812, présumé prisonnier de guerre. Rayé le 30/09/1812.

Charles Mercier, né le 13/05/1794 à Haspres, fils de Jean Baptiste et de Augustine Mercier. Conscrit de l'an 1814, incorporé venant du département du Nord, le 22/04/1813. Arrive au corps le 06/05/1813 au 94° régiment de ligne. Fusilier au dépôt du 3° bataillon de voltigeur le 21/05/1813. A fait la campagne de 1813 au 14° corps de la Grande Armée. Fait prisonnier de guerre à Dresde le 10/11/1813. Rayé pour trop longue absence le 20/09/1814. Décède à Haspres le 26/07/1858.

Hugues Lefebvre, né le 05/05/1794 à Haspres, fils de Hugues et de ??????. Exerce la profession de mulquinier. Incorporé venant de la 50° cohorte. Arrive au corps le 12/02/1813 au 151° régiment de ligne, 2° bataillon de grenadier. Entré dans la 50° cohorte le 16/05/1812. Rayé pour longue absence, étant égaré à partir du 26/05/1813.

Charles Louis Vérin, né le 02/06/1793 à Haspres, fils de Aimable (meunier) et de Martine Chevalier. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1813. Arrive au corps le 26/02/1813 au 151° régiment de ligne. Incorporé venant de la 50° cohorte, 5° bataillon, 2° compagnie. Passé au 59 régiment de ligne le 25/08/1814. Deserte le 09/07/1815.

Prosper Bourgeois, né le 08/04/1788 à Haspres, fils de Georges (chirurgien) et de Gérardine Porte (fileuse). Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808. Arrive au corps le 27/11/1808 au 60° régiment de ligne. Fusilier à la 1° compagnie, 5° bataillon puis 1° compagnie, 3° bataillon. Tué le 14/06/1809 d'un coup de feu à la bataille de Raab (Hongrie).

Adrien Colin, né le 07/04/1791 à Haspres, fils de Adrien (mulquinier) et de Anne Marguerite Cacheux. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrive au corps le 13/10/1811 au 14° régiment de ligne. Soldat au 4° bataillon, 1° compagnie. Congédié par réformele 26/02/1812. Décède à Haspres le 28/05/1815.

Arnould François Massart, né le 30/03/1785 à Haspres, fils de François (fermier) et de Marie Thérèse Mereaux. Conscrit de l'an 1814. Arrive au corps le 03/01/1806 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 3° bataillon, 4° compagnie. Déserte le 21/02/1806, jugé par contumace le 06/03/1806, à la peine de 5 années de travaux public. Ramené au corps le 31/07/1809. Condamné par jugement le 29/09/1809 à 5 années de travaux public.

Adrien Morelle, né le 04/03/1791 à Haspres, fils de Jean (mulquinier) et de Marie Augustine Beloy. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Arrive au corps le 20/02/1813 au 56° régiment de ligne. Fusilier au 2° bataillon, 6° compagnie. Rayé des contrôles le 10/11/1813, étant en arrière le 16/09/1813 en Saxe.

Jean Baptiste Laumonier, né le 29/11/1789 à Haspres, fils de Marc Antoine (mulquinier) et de Catherine Séraphine Flahaut. Exerce la profession de mulquinier. Incorporé venant de la 50° cohorte. Arrive au corps le 12/02/1813 au 151° régiment de ligne. Grenadier au 2° bataillon de grenadier, 4° bataillon de grenadier, 4° bataillon de voltigeur, 3° bataillon de voltigeur. Caporal le 16/05/1813. Rayé pour longue absence le 1/11/1813 à l'hôpital du 19/05/1813. A été nommé membre de la légion d'honneur.

Amand François Chevalier, né le 18/12/1785 à Haspres, fils de François (mulquinier) et de Anne Dominique Remy. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1805. Incorporé venant de la 50° cohorte. Arrive au corps le 12/02/1813 au 151° régiment de ligne. Soldat au 2° bataillon, 2° compagnie. Déserte le 24/07/1814.

Louis Lefevre, né le 01/02/1782 à Haspres, fils de Philibert (mulquinier) et de Marie Anne Boucly. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1811. Incorporé venant de Fortville. Arrive au corps le 01/02/1809 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 4° bataillon, 1° compagnie. Déserte le 24/09/1809, jugé par contumace le 26/10/1809 à la peine de 5 années de travaux public et à l'amende de 1.500 francs.

Charles Debève, né le 27/06/1788 à Haspres, fils de Charles (mulquinier) et de Marie Catherine Morelle. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1808. Arrive au corps le 15/07/1809 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 3° bataillon, 1° compagnie. Déserte le 11/03/1808.

Hugues Brouta, né le 09/04/1792 à Haspres, fils de Jean Hugues et de Marie Moreau. Conscrit de l'an 1812. Arrive au corps le 25/03/1812 au 105° régiment de ligne.

François Boucly, né le 18/02/1792 à Haspres, fils de Nicolas (mulquinier) et de Rosalie Boucly. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1812. Arrive au corps le 25/03/1812 au 105° régiment de ligne. Passe au 25° régiment de ligne le 01/09/1812.

Henry Veniat, né le 28/02/1792 à Haspres, fils de Adrien et de Pélagie Daillier. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1812. Arrive au corps le 25/03/1812 au 105° régiment de ligne.

Antoine Morelle, né le 04/11/1784 à Haspres, fils de Antoine et de Marie Gabrielle Lamand. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1814. Arrive au corps le 29/12/1813 au 12° régiment de ligne, 40 bataillon, 4° compagnie.

Pierre Coquelet, né le 14/03/1782 à Haspres, fils de Charles et de Marguerite Lesne (mulquinière). Exerce la profession de journalier. Conscrit de l'an 1811. Arrive au corps le 04/01/1806 au 17° régiment de ligne, 1° bataillon, 1° compagnie. Passe au 5° bataillon le 15/07/1809, étant à l'hôpital du 18/04/1809. Blessé d'un coup de feu à la main le 18/04/1809 à la bataille de Ratisbonne. Passe au 1° bataillon, 4° compagnie; 8 1/2 brigade de vétérans le 21/10/1809. Stationné à Cerran dans le Pas de Calais.

Antoine Constant Lamotte, né le 20/10/1781 à Haspres, fils de Antoine (mulquinier) et de Anne Victoire Chevalier. Conscrit de l'an 1811. Arrive au corps le 04/01/1806 au 17° régiment de ligne, 3° bataillon, 1° compagnie puis 5° bataillon, 4° compagnie. Déserte le 18/01/1806. Rentre le 30/04/1806. Déserte le 14/06/1806, le jouor de son passage à l'hôpital de Calais, où il n'est point enré et condamné par jugement du 17/07/1807 à sa peine donnée de travauxpublic et à 1.500 francs d'amende. Acquité du crime de désertion par jugement contradictoire en date du 29/04/1809. Congédié le 28/03/1810.

Pierre Alexandre Moreau, né le 13/07/1787 à Haspres, fils de Jean Baptiste (mulquinier) et de Augustine Deliège. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1807. Arrive au corps le 27/06/1809 au 60° régiment de ligne. Soldat au 5° bataillon, 1° compagnie, puis 4° bataillon, 1° compagnie le 01/06/1810. A fait les campagnes des années 1810/1811/1812/1813/1814. Passe au 56° régiment de ligne le 01/09/1814. Déserte le 05/07/1815.

Alexandre Flahaut, né le 02/05/1776 à Haspres, fils de Nicolas (couvreur d'ardoises) et de Marie Thérèse Journet. Arrive au corps le 19 frimaire an IX au 100° régiment de ligne. Fusilier au 1° bataillon, 7° compagnie. A fait les campagnes de 1806 et 1807. Tué le 17/05/809 à Vinduby en Catalogne (Espagne) des suite d'une balle reçut à travers le corps.

Eugène Méreaux, né le 18/09/1786 à Haspres, fils de Louis (boucher) et de Anne Marguerite Mercier. Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1806. Arrive au corps le 23/02/1809 au 60° régiment de ligne. Soldat au 5° bataillon, 2° compagnie, puis passe à la 6° compagnie du pionnier à Alexandrie le 11/08/1811.

Adrien Louvion, né le xx/xx/1794 à Haspres, fils de jean Laurent et de Augustine Mercier. Exerce la profession de tonnelier. Conscrit de l'an 1814. Arrive au corps le 09/04/1813 au 12° régiment de ligne 1° bataillon, 5° compagnie puis 3° bataillon, 5° compagnie. Perdu en Allemagne en 1813, rayé le 01/07/1814.

Jean Baptiste Lavalois, dit mémère, né le xx/xx/1794 à Haspres, fils de Aubert (mulquinier) et de Antoinette Catteau (fileuse). Exerce la profession de mulquinier. Conscrit de l'an 1814. Arrive au corps le 09/04/1813 au 12° régiment de ligne 3° bataillon, 2° compagnie puis 3° bataillon, 5° compagnie. Perdu en Allemagne en 1813, rayé le 01/07/1814.

Médaillés de Saint Hélène

Cette décoration est instituée le 12 août 1857 par Napoléon III pour honorer les militaires français et étrangers qui ont combattu sous le drapeau français de 1792 à 1815. La médaille est en bronze, elle porte, dans un entourage de lauriers, surmonté de la couronne impériale, d'un côté l'effigie de Napoléon I° et de l'autre la mention : Campagne de 1792 à 1815, à ses compagnons de gloire, sa dernière pensée, 5 mai 1821.

Nicolas Benoit Mercier, né le 12/11/1781 à Haspres, fils de Jean Baptiste (mulquinier, brasseur) et Eugénie Chevalier (fileuse). Exerce la profession de mulquinier. Arrive le 01/05/1811 au 72° régiment de ligne. Fusilier au 5° bataillon, 3° compagnie. Passé au 57° régiment de ligne le 11/08/1811, au 6° bataillon, 3° compagnie, puis 5° bataillon, 3° compagnie. A participé aux campagnes de 1812-1813-1814. A eu les pieds gelés lors de la retraite de Moscou. Nommé caporal le 26/10/1813. Passé au 53° régiment de ligne le 16/07/1814. Licencié le 25/11/1815. Exerce ensuite la profession de garde champêtre. Décède à Haspres le 15/02/1871.

Pierre Taisne, né le 30 pluviose de l'an III à Haspres, fils de Alexis Taisne et de Nathalie Duquenne. Soldat au 7° Régiment d'Artillerie, a participé aux campagnes de 1813 (Saxe Lützen), 1814 (Bautzen, Coulne, Pirnor) et 1815 (Waterloo). Postule à une pension sur la donation de Fontainebleau en 1862. Décède à Haspres le 04/10/1870.

François Gilleron, né le 13/12/1793 à Haspres, fils de JB Gilleron (mulquinier) et de Marie Thérèse Legrand (fileuse). Exerce la profession de journalier. Soldat conscrit de 1813, inscrit au bureau de bienfaisance étant réduit à la mendicité. Postule à une pension sur la donation de Fontainebleau en 1862. Décède à Haspres le 7/08/1869.

Constant Drancourt, né le 05/04/1788 à Haspres, fils de Jean Drancourt et de Marie Thérèse Hostier. Soldat au 105° Régiment de ligne. Postule à une pension sur la donation de Fontainebleau en 1862. Décède à Haspres le 15/08/1865.

Hyppolite Joseph Méreau, né le 03/06/1790 à Haspres, fils de Charles (mulquinier) et de Henriette Eléonore Dufour (fileuse). Exerce la profession de journalier / mulquinier. Conscrit de l'an 1810. Arrive au corps le 20/02/1813 au 56° régiment de ligne. Fusilier au 1° bataillon, 6° compagnie. Rayé des contrôles le 30/06/1814, étant à l'hôpital, blessé d'une balle au cou et d'un coup de feu à la jambe gauche. Postule à une pension sur la donation de Fontainebleau en 1862. Décède à Haspres le 05/04/1863.

 
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