Il existait autrefois à Haspres de nombreux estaminets, cafés ou bistrots et autres débits de boissons.
L'estaminet (café, bistrot, cabaret) etait un lieu convivial ou l'on se rassemblait pour boire un verre, prendre des nouvelles, jouer à l'astiquette, aux dominos, aux dés, aux fléchettes ou encore au javelot.
J'ai repris dans cet article, une première étude effectuée par Monsieur Guy Morelle en 2012. J'espère que cela réveillera quelques souvenirs chez certains d'entre vous afin de le compléter.
En 2019, sous l'initiative de Daniel Deliège, autre passionné de l'histoire de notre village, un groupe d'ancien s'est réuni afin de compléter ce précieux savoir.
A l'angle de la rue de Saulzoir (rue Jules Boucly) et de la place, chez Nonaure, puis Ruffin dans les années 1950, ensuite Mer et Gossuin, et enfin Paul et Alfréda Véniat jusque dans les années 1990/2000. Ce café fut un temps le siège du CCH.
D'abord le café restaurant tenu par Sidonie Tordoir. L'estaminet Français sur la grande place. Charles Hary a tenu ce café de longues années. Il faisait débit de boisson, marchand de journaux et billet de loterie. Repris par Laure Béra puis Chantal Bar.
Le café de Jean Baptiste Marouzé (actuelle pharmarcie). Il y avait également un commerce de casquettes et chapeaux. Le café a été tenu par la suite par Céline Média (un moment dans la rue Clément Godard) et Alida Gourdin (SRC : Guy Morelle).
Le café Charles Caudron (la maison n'existe plus), tenu par Julie Meriaux. Ce fut le vestiaire de l'équipe de foot. Devient à l'époque de Dufour-Leduc "à la patte de Lapin".
Le Café de la forge, chez Maria Cacheux.
Chez Aldebert et Jeanne Morelle dit chez "Jeanne Malo". Tenu ensuite par Meresse, puis Goutant.
Chez Gaudry d'Avesnes, tenu ensuite par Denise Béra, c'est de nos jours le café tabac PMU tenu par Philippe Goutant.
Charles Pierronne, tir à la carabine.
Le siège du football, chez Rose (ou Sidonie ?) Tordoir.
Chez Maria Lamand dit café du "cat mort".
Chez Numa Gillot, depôt de vins et spiritueux.
Chez Bultez, marchand de vélo.
Pauline d'Estreux, piano automatique.
Sidonie Tordoir (ruelle).
Le café Léon Taisne (La concorde), situé à l'angle de la rue Pasteur. On y jouait au javelot. Des combats de coq y étaient également organisé. Il faisait également PMU pour les amateurs de jeux hippiques .
L'estaminet du progrès (Louvion et Vérin).
Gustave Delaye, messagerie et transport.
Café de la musique, débit de tabacs, salle de fêtes (garage Valli).
Morelle, siège colombophile.
Désiré Morelle, tonnelier.
Béra dit "César Cartier", jeu de javelot.
Renaud, puis Charles Pierronne, marchand de vélos, (voir également article sur Haspres en 1933).
Cantillon, Julien Dubois, marchand de vélos.
Constant Gary, puis Henry Forget, on y dégustait des tripes le samedi soir.
Marie Lesavre, dit "Marie Sapeur".
La petite ferme chez Verquin.
Café Fernand Lemoine dit "Colahuit" et son épouse Armande à l'Obette. Ferrailleur et marchand de peaux de lapins.
Marouzé dit "le misseron", petite ferme.
Le café de l'Aubette, chez Bretez.
La chapelle au bois, sur la route de Monchaux, autrefois célèbre pour ses pèlerinages consacrés à Notre Dame de Foy. Un petit troquet était tenu par Journet dit "Debazett" ou "Déjazet".
Au bois bouquette, il y avait un café tenu par Marceau, dit le Maquignon. On y jouait au javelot (SRC : Guy Morelle).
Café Georgette et Victor Glacet en face du tissage Cossart.
Le café Godeffroy, l'estaminet du pont de bois.
Café et jeu de boule tenu par Sidonie Lamand (marié à Eugéne Lesavre), repris par Louise Dhainaut.
Café Morelle dit "Gazon".
Le café de Francis Holin dit le Taupier (angle des rues Clément Godart et de la place de la liberté ?).
Aimée Gosse, commerce d'alimentation. Puis Maurice Duhin, puis Gossuin.
Charles Deleau, Vins et spiritueux.
Forget, piano automatique.
Chez Fievez dit "l'écopisseur" (l'escoupe est une large pelle utilisée pour charger le charbon), café à l'angle du chemin de Cambrai.
Chez Eléonore Mercier dit le "Maquignon". Des combats de coq y étaient parfois organisés.
Coquelet-Lamand dit Zélie du canonnier (jeu de billons). Elle distribuait de la soupe à la sortie de l'école.
Chez Catherine Mériaux-Coquelet, repris par Holin dit "le Taupier", puis Nador dans les années 1980.
Puis en poursuivant vers Avesnes le Sec, l'estaminet Delfosse (rue d'Avesnes le Sec).
Zélie Sautière puis Cardon.
Gosse dit "Gros Gosse", il y avait un piano automatique.
Chez Marie Français (Marie Renaud), on y jouait au billard.
Chez Marie Tahon dit "Marie de l'équelette", on y jouait au javelot.
Lamand Mercier, cordonnier dit le "canonnier".
Chez Flahaut dit "Olympe du burre", jeu de javelot et piano automatique.
Augustine du bleu dit aussi "Zozo", confiserie.
Lydie Princelle dit Lilie, dépôt de vin et commerce de détail. Garage de Fernand Fontaine.
Delattre dit le "mouton", piano automatique.
Camille Mériaux dit "Camille Gaillard", puis restaurant la ferme dans les années 1970.
Cette rue porte également le nom de Rue de la Ville (voir recensement de 1906). Les brasseurs Breucq et Dérome y sont installés.
Café Henri Tahon puis Laure Bourgeois dit "Laure Nonaure", autrefois le siège des pêcheurs. Ensuite Emile Goubet, Christian Cavrot, José Lecomte et Lucia Roland.
Oculi, forgeron et son épouse Germaine (plus tard Charles Lestoille), le lieu de rendez vous d'après messe.
Chez Uranie Necker, jeu de javelot.
Chez Germaine, lieu de rendez vous des jeunes.
Chez Henri Hysbergues, café du tiot pont.
Chez Bébelle Schreiber, surnommée "la capitaine", il y avait une graineterie, c'était également le siège de la préparation militaire pour les jeunes hommes.
Chez Germaine Hot, repris par Paulette Dufour.
Le café Louis Bayart qui faisait aussi marchand de charbon (SRC : recensement 1906). Il était situé près de la gare dans les années 1900 jusqu’en 1920-25
Café du cimetière, tenu par Marie Colahuit.
César Princelle (ancien conseiller municipal).
Chez l'américain, "coiffeur", tenu par Henri Parture, à l'emplacement actuel des établissements Sorriaux.
Café "Del vobotte" tenu par Henriette Prince.
Quinchon "dit gros Quinchon", petite épicerie.
Lucie Dubus, dit "Lucie Quinnel", coron de la Guadeloupe.
Henri Béra, jeu de javelot.
Louis Lamotte dit "Louis Cabot", rempli les jours de bals.
Chez Malaquin, dit "crafine", piano automatique.
Mon arrière grand père, Jules Décornet et Armand Mériaux, café attenant au tissage.
Chez Alice Cloutier, ou il y avait un tourne disque.
Chez Watremez dit aussi "Blanche Hernon".
Chez Morelle Maillet, face à la quincaillerie de Louise Colin.
Gros Gosse et Pierre Bailleux.
Charles Morelle dit "Gris du sac".
Chez Henri Béra.
François Fievez, un arrêt sur la route de Denain.
Café Verquin, au passage à niveau.
Louise (dit la boiteuse) et François Lemoine, au pont à proximité des vannes, face au moulin.
Chez Marie "Français", on y jouait au billard.