Début 1915, la guerre de position fait suite à la guerre de mouvement. Les combattants des deux camps se sont enterrés dans les tranchées. L'état major Français veut sortir de cet immobilisme en reprennant la guerre de mouvement. Plusieurs offensives générales sont lancées en Champagne et en Artois. Nos poilus enlèvent au prix de terribles efforts : un boyau de tranchée, un bois, une ruine, une côte, etc.. Epuisés ils ne parviennent pas à garder le bénéfice de l'attaque. Côté Allemands, dans l'impossibilité de remporter une bataille décisive en France, Falkenhayn décide de porter ses efforts vers la Russie.
L'Allemagne aurait perdu la moitié de ses officiers. En août 1915, l'Allemagne appelle sous les drapeaux les hommes agés de 45 à 54 ans. A Vienne et Prague, des révoltes éclatent, la population n'ayant plus rien à manger.
Au sommaire :
» L'enlisement
» Les Dardanelles
» Le front oriental
» Offensive en Champagne
» Offensives en Flandres Artois
» Enfin un nouvel uniforme
» Offensive en Champagne
» Nouvelles des réfugiés
» Ne les oublions pas
A Haspres, le moral est atteint. Les nouvelles du front sont rares. Quelques journaux clandestins arrivent pourtant à passer : Le reveil du Nord, le Bruxellois. La gazette des Ardennes, journal de propagande allemande est la seule source d'information autorisée. Toutefois ses informations sont tellement mensongères que même les soldats allemands n'y croient pas.
La vie est de plus en plus rude et les privations ne font qu'augmenter. Les Allemands font régner la punitions par de dures punitions, des amendes élevées ou des peines de prison pour de petits délits. La région est saignée à blanc.
Pour se faire respecter des habitants, les Allemands mettent en place une discipline très stricte. Lorsqu'un habitant et un officier se croisent, l'habitant doit saluer en retirant sa coiffe et en l'abaissant jusqu'à la taille.
On manque de tout et on crève de faim !
Comble de difficulté, les Britaniques instaurent un blocus économique à l'Allemagne, ainsi qu'aux pays occupés. Face à cette situation, au mois de février 1915, une délégation Hasprienne se rend à Bruxelles pour obtenir des Etats Unis (The Comission for Relief in Belguim) de la nourriture destinée aux populations occupées. La C.R.B, est une organisation internationale, subventionnée essentiellement par des fonds américains. Elle a pour mission le ravitaillement en produit de première nécéssité des zones occupées (Belgique et Nord de la France).
Le ravitaillement se fait tout les 10 jours sous l'autorité du maire, après fixation par les Allemands du poids et prix des denrées à distribuer. La ration type quotidienne s'établit à 40 gr de farine, 50 de lard ou de viande, 30 de féculents, 10 de sucre, 7 de café, 10 de savon, 20 à 30 biscuits et un peu de lait. (src : AGFH 126 M.PUEL BANSE)
Le système des passeports est renforcé avec la mise en place de passeport blanc et rouge. Les Laissez-passer pour se rendre à d'autres places seront délivrés par l'Etappen Kommandantur à Denain pour les cas absolument nécessaires. Tout habitant qui veut se rendre à Denain à l'Etappen Kommandantur pour demander un laissez-passer doit être muni d'un certificat du commandant de place, ou s'il n'y a pas de commandant de place présent dans la commune, d'une attestation du maire.
Tous les estaminets et cabarets doivent être fermés à 9h00 (heure allemande) le soir. Il est strictement défendu à la population de circuler en dehors du village à partir de la tombée de la nuit. Pour aucun motif, on ne peut se rendre en dehors du territoire du village sans un laissez-passer de l'Etappen-Kommandantur de Denain. Pour se rendre à Denain, il faut un certificat de la commandanture de place à Haspres.
Pour les vivres de toute nature, en particulier pour le lait, les oeufs et le beurre dont la falsification est sévérement interdite, on ne peut demander que des prix convenables. Les producteurs de vivres et les revendeurs sont obligés de laisser en première ligne les vivres contre paiement aux troupes stationnés dans la commune et à ses habitants. Si l'on demande un prix trop élevé pour les vivres, la Commandanture de place prendra après requête une décision et fixera au besoin les prix de vente maximum. Des revendeurs et des personnes venant d'en dehors, même s'ils sont accompagnés par des militaires, ne peuvent faire des achats de vivres dans ele village qu'après avoir averti la Commandanture de place. Les habitants n'ont le droit de vendre et de livrer des vivres à des étrangers que si ces derniers présentent la permission de la Commandanture de place. De la même manière chaque habitant, qui fait un commerce régulier avec des vivres pour le dehors et qui veut les y transporter est obligé d'en avertir la Commandanture de place et d'indiquer quelle sorte de marchandises il veut vendre et à quelle place il veut les transporter.
Les infractions aux prescriptions ci dessus seront punies d'une amende jusqu'à 2.000 mark ou de prison pouvant aller jusqu'à 6 mois.
Le 9 mars, afin d'améliorer la situation de quelques cultivateurs malheureux, mis à contribution par l'approvisionnement journalier d'une colonne cantonnée à Haspres, la commune effectue une demande de crédit d'un montant de 8.400 francs porté aux frais de guerre. Cette demande est refusée quelques jours plus tard par la commission de contrôle.
Le 18 mars 1915, l'autorité Allemande ordonne a plusieurs communes de l'arrondissement de Valenciennes, la refection de différentes routes. Pour faire face aux dépenses de matériaux et de main d'oeuvre qui en résultent, les maires doivent demander l'ouverture d'un crédit qui figurera sur l'extrait de délibération pour les prévisions de dépenses du mois sous la rubrique Frais de réfection des routes. Dans le cas ou l'état de prévision de dépenses du mois aurait déjà été fourni, les maires devront, comme pour toutes les autres dépenses non prévues, nous adresser un nouvel extrait de délibération, en 3 exemplaires, sur lequel figurera simplement la demande d'ouverture d'un crédit additionnel pour le mois en cours.
Le 23 juin, Charles Gilleron, commerçant, effectue une demande de prêt conformément à la circulaire du 23 avril 1915. Le jour de l'invasion (25/08/1914), sa voiture et son cheval ont été réquisitionnés par l'armée allemande qui passait, et aucun bon de réquisition n'a été délivré. Sans travail depuis le début de la guerre et privé de son gagne pain, Monsieur Gilleron demande s'il ne pourrait pas toucher la moitié de la valeur de son cheval et de sa voiture (avec intérêts à 4%).
Le 25 juillet, François Mercier, adjoint, faisant fonction de maire depuis le début de l'occupation, demande sa démission. Le conseil doit procéder d'urgence à la délibération d'un nouveau maire et adjoint. On ignore le motif et le contexte de cette menace de démission.
Une circulaire du 26 novembre 1915 adressée aux mairies de l'arrondissement de Valenciennes, précise que suite à l'augmentation croissante des dépenses d'ordre communal a démontré la nécessité d'établir un budget des dépenses pour 1916. Ainsi le conseil municipal est invité à voter sans délais les dépenses communales de 1916. Les sommes votées doivent répondre aux besoins stricts des services à assurer. Tout dépassement anormal devra être motivé. Le receveur municipal ne paiera en 1916 aucune dépense communale sans posséder le budget approuvé. Les communes en retard seraient de leur fait, placées dans une fâcheuse situation.
Une circulaire du 6 septembre 1915, stipule que les plis échangés entre la sous prefecture de Valenciennes et ses mairies d'arrondissement transiteront désormais par la commandanture.
Les jeunes instituteurs étant mobilisés, l'école fonctionne grâce au dévouement des femmes. L'école qui se tenait à l'emplacement actuel du monument aux morts servait de caserne. Dans ces conditions, les cours avaient lieu dans les granges des fermes. Le 25 septembre 1915, la commission de contrôle décide d'accorder aux instituteurs et institutrices en fonctions, le paiement trimestriel de l'indemnité de résidence à compter du troisième trimestre 1915.
Le pain, denrée de base, est rationné. La question du manque de pain commence a devenir sérieuse. Les boulangeries manquent de farine, le pain est désormais fabriqué par moitié de mauvaise farine et de pomme de terre. Il est interdit de moudre le froment sans l'autorisation de l'autorité Allemande. A Valenciennes, les Allemands imposent aux boulangers l'utilisation de la farine K.K (mélange de pommes de terre et de seigle) pour la fabrication de leur pain. Le 3 novembre 1915, le maire est prié de faire connaitre d'urgence, le nombre de cartes de pain rouge et jaune qui lui seront nécessaire pour le prochain renouvellement.
Le 12 novembre 1915, le maire reçoit cette surprenante lettre de Monsieur Charles Tauchon, président de la commission de contrôle : La commission de contrôle a été très émue d'apprendre que des employés de l'état, actuellement oisifs, ont accepté ou demandé des émoluements en raison de fonctions remplies dans différents services organisés depuis l'occupation, tels que service de l'allocation journalière, du chomage, de distribution du pain et d'autres denrées. Elle estime que ces employés de sous rangs payés à ne rien faire, doivent patriotiquement leur temps à leurs concitoyens. Il parait probable qu'après la guerre les différentes administrations se préoccuperont de l'attitude des employés à ce point de vue et dans les circonstances actuelles et en tiendront un compte rigoureux.
Le 19 février 1915 débute sur le front d'orient l'opération des Dardanelles. La flotte anglo-française bombarde l'entrée des Dardanelles. Le détroit des Dardanelles, relie la mer Egée à la mer de Marmara. La Turquie, alliée de l'Allemagne détient le détroit depuis novembre 1914. L'armée britannique veut s'en emparée afin d'ouvrir un nouveau front.
Nous retrouvons des haspriens engagés sur l'ensemble des théatres d'opérations. Citons ici, Michel Boucly (né le 18/11/1892 à Haspres, fils de Jacques Louis et Marie Amélie Bailleux) de la classe 1912 est incorporé le 9 octobre 1913 au 8° Régiment du Génie.
Les régiments de génie ont un rôle primordiale durant le conflit. Leur but est de tirer des câbles afin d'assurer les communications téléphoniques et télégraphiques sur le front.
Michel Boucly, caporal en 1915, reçoit une citation à l'ordre de la division le 3 mars 1916 : S'est fait remarquer aux Dardanelles et ensuite en Serbie, comme chef de poste optique, dans des conditions très difficiles et dangereuses du 5 au 27 novembre 1915. A demandé a rester à son poste quoique blessé.. Il est nommé sergent le 7 septembre 1916. Il reçoit la croix de guerre ainsi qu'une étoile d'argent. A la fin de la guerre, totalement épuisé, il se retire à Haspres dans la rue de la fontaine.
Début janvier, l'armée Russe progresse dans les Carpathes ainsi qu'en Transylvanie en direction de la Hongrie. Au mois de mai, les troupes Russes cédent la ville de Przemysl après une avalanche de fer de leurs ennemis. Toutefois l'armée Russe évite l'encerclement de justesse. La Pologne est désormais aux mains des forces Austro-Allemandes. Au mois d'août, les allemands atteignent la Bérésina. La Lithuanie est occupée. L'armée Russe a subi de lourde perte.
Afin de briser le front, Joffre multiplie les attaques (15 février au 18 mars) en Champagne. Percées vaines et coûteuses en vie humaine, les pertes sont énormes dans les deux camps.
La crête des Eparges constitue dès le début des hostilités un point stratégique. En effet, cette crête est un long éperon de 1400 mètres d'une altitude de 346 mètres, qui domine les hauts de la Meuse ainsi que l'immense plaine de la Woëvre.
Constitué de flancs abrupts et glissants, les pluies fréquentes en font une montagne de boue. Les allemands s'y installent dès le début de la guerre et en font une véritable forteresse. Des tranchées y sont creusées, et des nids de mitrailleuses installées, complétées par de l'artillerie.
Dès le mois d'octobre 1914, l'état major français, tente de reprendre cette position stratégique. Plusieurs offensives vaines, ont lieu en février et mars 1915. Il faut attendre le mois d'avril 1915, pour que les français au prix de lourdes pertes, s'y installent à leur tour.
Cette bataille fut rendue célèbre par le roman de Maurice Genevoix.
Le 7 mai 1915, un sous marin allemand coule le paquebot transatlantique Britannique Lusitania. Ce désastre horrifie le monde. Il y a 623 survivants sur 2160 passagers et marins.
Suite à ce drame, Roosevelt déjà favorable a l'entrée des Etats Unis d'Amrérique dans le conflit, va accélérer le processus de mobilisation de ses troupes.
Le 22 mai, le roi d'Italie, Victor Emmanuel III, mobilise son armée et sa flotte contre l'Empire Germanique. Le 23 mai, l'Italie déclare la guerre à l'Autriche Hongrie.
De violents combats d'artillerie ont lieu sur la ligne de front de la mer à l'Aisne. Le 28 janvier 1915, date anniversaire du Kaiser, les Allemands lancent plusieurs offensives entre Arras et la Bassée. Le 23 février, un Zeppelin bombarde Calais (devenu base militaire Belge depuis le mois d'octobre 1914). Le 13 mars, les troupes anglaises occupent le hameau d'Epinette à 3 kilomètres d'Armentières.
Le 10 mars, après d'intenses bombardements, les Britannigues lancent une offensive à Neuve Chapelle près de Béthune. Rapidement, ils subissent une série de contre attaques meutrières. Après quatre jours de combats meurtriers, les pertes sont lourdes et les gains très faibles (quelques mètres de tranchées).
Le 22 avril, malgré l'interdiction de l'usage de gaz asphyxiant, les Allemands utilisent à Ypres (Belgique) le gaz moutarde, que l'on appelera par la suite l'ypérite. Ce gaz toxique (chlore) détruit les bronches et les poumons. Lorsque le soldat ne meure pas dans d'atroces souffrances et qu'il en survi, il en garde de graves séquelles.
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L'industriel BAYER, inventeur de l'aspirine et aujourd'hui est également l'inventeur du gaz moutarde utilisé à Ypres en 1915. | |
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Du 9 mai au 18 juin, les alliès lancent une grande offensive en Artois. Cette offensive qui se solde par un échec est une véritable boucherie. On se bat au corps à corps et à la baïonnette. Quelques mètres de terrain coutent la vie de milliers de soldats. Pendant ce temps, l'Italie, alors restée neutre dans le conflit, rentre en guerre le 23 mai aux côtés des alliés.
On se bat à Boesinghe, Nieuport, Langemark, Passchendaele, Pilleken, etc...
Durant l'été 1915, apparaissent sur le front les premiers tanks. Le premier pèse 14 tonnes et se déplace à la vitesse de 3 kilomètre / heure. Il est incapable de franchir une tranchée. Il faudra attendre encore quelques mois avec le "Mark I" pour trouver une véritable efficacité sur le terrain.
L'idée du pantalon garance est une initiative du vicomte de Vaux, qui en 1829, alors ministre de la guerre, décide de changer la couleur des pantalons. La cause de ce changement n'est pas tactique, mais esthétique, car le rouge est une couleur plaisante. Sous le second Empire, on songe à reprendre la couleur bleue, mais le ministre de l'agriculture, proteste au nom du département du Vaucluse, principal producteur de la garance. Nos fantassins gardent le pantalon garance pour les seules raisons esthétiques, économiques et agricoles.
La guerre Franco - Prussienne, passe, mais à la fin de la campagne, l'état major se rend compte de la dangerosité de cette couleur vive.
La première guerre mondiale éclate, le pantalon rouge est une cible idéale pour l'aviation et l'artillerie ennemie. Ce pantalon est la cause de nombreuse perte française. Des tentatives de dissimulation sont mises en oeuvre, une commission est mise en place pour songer au remplacement de notre uniforme.
En juillet 1915, nos soldats jusque là coiffés d'un simple képi d'étoffe renforcée, bénéficient du casque Adrian. Le pantalon garance est abandonné au profit de l'uniforme bleu horizon et ses fameuses bandes molletières.
Une seconde offensive Française (25 septembre au 6 octobre) lancée en Champagne échoue. Afin de limiter l'avance allemande dans les Balkans, les Français débarquent à Salonique.
Le 30 octobre 1915, l'échec des offensives françaises précipite le gouvernement Viviani dans sa chute, celui ci est remplacé par Briand. Le général Galieni est nommé au ministère de la guerre. Un peu plus tard, le général Joffre est nommé commandant en chef des armées françaises.
Le 27 novembre 1915 est lancé l'emprunt de la défense nationale à 5%.
Edition du 11/03/1915 - François Alaoucherie, rue de Saulzoir à Haspres, réfugié à Paris, 9 rue Vicq d'Azir. (source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Edition du 07/07/1915 - Edouard Delmotte et Evrard Mériaux, hôtel Pécking, Allevard les Bains (Isère), demande nouvelles de leurs parents et amis. (source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Edition du 02/06/1915 - Antoine Gourdin, rue de la Sainte Fontaine réfugié à Paris, 49 passage Montgallet. Camille Joly, rue de la Sainte Fontaine, réfugié à Paris, 49 passage Montgallet. (source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Edition du 12/06/1915 - Paul Charlet (37 ans), journalier; Charlet née Lamand (37 ans); Laure Charlet (16 ans); Céline Charlet (13 ans); Gilberte Charlet (2 ans), Marguerite Charlet (1 ans); d'Haspres à Gallardon. (source : gallica - Journal des refugiés du Nord).
Edition du 21/07/1915 - Edouard Deliège, 4° RI, infirmier, réfugié à Paris, 22 rue de Rivoli.(source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Edition du 07/08/1915 - Jean Baptiste Renaut, frère du facteur, 2° régiment du train 4° Compagnie, section 1 du C.V.A.D demande des nouvelles de sa famille.(source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Edition du 18/08/1915 - Henri Dozière et Benoit Tahon à Roinville sur Auneau.
Edition du 06/10/1915 - Henri Cacheux, voyageur, réfugié à Paris, 6 cité Bergère.(source : gallica - Journal des refugiés du Nord)
Fin 1915, on compte 349.000 morts côté Français.
Alphonse Morelle, tué le 2/01/1915 à Minaucourt. Lucien Lesavre, tué le 8/01/1915 à la Grurie. Emile Gosse, tué le 14/01/1915 à Reims. Alphonse Forget, décèdé suite à ses blessures à l'hôpital de Vichy le 19/01/1915. François Colin, tué le 15/02/1915 à Mesnils les Hurlus. Alphonse Drancourt, tué le 20/02/1915 à Mesnils les Hurlus. Charles Dulompont, tué le 24/02/1915 à Perthes les Hurlus. Lucien Renaut, tué le 26/02/1915 à Mesnils les Hurlus. Emile Leclerc, tué le 16/03/1915 à Saint Jean sur Tourbe. Emile Dufour, tué le 18/03/1915 au Bois Consenvoye. Lucien Tahon, tué le 06/07/1915 aux Eparges. Charles Leduc, tué le 07/10/1915 à Souain. Edmond Coupez, tué à Gueux le 18/10/1915. Victor Mercier, décédé à l'hôpital de Berlin le 30/11/1915.
Parmi les victimes, trois anciens vainqueurs du Tour de France : Octave Lapize (vainqueur en 1910), Lucien Petit Breton (vainqueur en 1907 et 1908) et François Faber (vainqueur en 1909).