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En 1962, 77% des salariés Béra et 51% de l'atelier Herbin sont des femmes. Ce phénomène est lié à la nature des tâches à accomplir. Le fonctionnement des métier ne demande qu'une simple surveillance, sans grand effort physique, le montage de "casse-chaînes" et de "casse-trames" limitant l'importance des défauts. L'entretien et le réglage des machines sont confiés aux hommes.
Nombreuses sont les femmes à travailler à leur domicile pour l'atelier de confection. Chez elles, les piqueuses façonnent les ourlets sur des mouchoirs et torchons; les roulotteuses roulent à la main un ourlet sur les fins mouchoirs de batiste ou de linon; d'autres repassent les précieux carrés de toiles. Ce type d'activité, que l'on appelle également "travail à la pièce" est avantageuse pour l'employeur, car les charges et les salaires sont inférieurs à ceux pratiqués dans l'atelier.
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Ici, ma Grand Mère Fernande Decornet et sa soeur Marie, étaient toutes les deux employées chez Béra à la confection de mouchoirs en batiste et linon. | |
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Sources utilisées :
- Haspres, Mémoire en Images, Olivier LEGRANS, Oct 2008
- La structure socio professionnelle de la population d'Haspres, 1963 - Jean Quinchon.