Charles François Bourgeois est né à Haspres le 13 février 1872 à Haspres. Il est le fils de François Bourgeois, tisseur et Marie Joseph Boucly, fileuse. Il épouse à Verchain le 18 mai 1898 Mlle Zoé Rosalie Vinoy.
Nommé chevalier de la légion d'honneur par décret du 31 janvier 1920 en qualité de lieutenant à la 3° légion de gendarmerie.
Etat de service
Jeune soldat appelmé de la classe 1892 de la subdivision de Valenciennes, n°2376 au registre matricule du recrutement.
16/11/1893 : Canonnier au 15° régiment d'artillerie
19/05/1894 : Brigadier au 15° régiment d'artillerie
19/11/1894 : Maréchal des logis au 15° régiment d'artillerie
11/12/1894 : Maréchal des logis fournier au 15° régiment d'artillerie
01/01/1896 : Maréchal des logis au 15° régiment d'artillerie
01/11/1896 : Passé dans la réserve de l'armée active
19/02/1898 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de gendarme à cheval au sein de la 1° légion de gendarmerie
01/01/1903 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de brigadier à cheval au sein de la 1° légion de gendarmerie
20/02/1909 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de Maréchal des logis à cheval au sein de la 1° légion de gendarmerie
10/07/1911 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de Maréchal des logis chef au sein de la 1° légion de gendarmerie. Détaché à la force spéciale de gendarmerie. Attachée aux armées britaniques du 15 octobre 1914 au 11 novembre 1917.
08/05/1915 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de sous lieutenant au sein de la 1° légion de gendarmerie
31/10/1916 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de sous lieutenant au sein de la 3° légion de gendarmerie
08/05/1917 : Compagnie de gendarmerie du Pas de Calais en qualité de lieutenant au sein de la 3° légion de gendarmerie
Mentions honorables :
A obtenu une mention honorable du ministre de l'intérieur au motif : chargé d'un service d'ordre dans une usine lors d'une rebellion d'ouvriers chinois. A fait preuve de beaucoup d'a propos et de sang froid qui lui ont permis bien que légèrement bléssé de rassembler ses hommes lapidés, d'écarter d'eux les rebelles, de maintenir ceux ci en respect et de rétablir enfin, l'ordre sans une trop grande effusion de sang.
